La virée médiatique londonienne de Valérie Trierweiler racontée par «Paris Match»
PEOPLE•L’hebdomadaire «Paris Match» a suivi Valérie Trierweiler, l’une de ses employées, pour la tournée promotionnelle de la traduction anglaise de son livre «Merci pour ce moment»...B.Ch.
Deux mois après avoir livré, en exclusivité, les bonnes feuilles de son livre Merci pour ce moment, Paris Match fait à nouveau sa une sur Valérie Trierweiler. L’hebdomadaire, qui emploie toujours la journaliste et ex-première dame, titre «Valérie Trierweiler poursuit sa vengeance» sous une photo réalisée pour le quotidien britannique The Times.
Paris Match a suivi Valérie Trierweiler à Londres pour la promotion du livre où elle raconte sa vie à l’Elysée jusqu’à la révélation de la liaison entre François Hollande et Julie Gayet. Le reportage note combien Valérie Trierweiler a été traitée en «superstar» et de «grande amoureuse» lors de cette tournée qui l’a notamment conduite sur les plateaux de la BBC.
Elle prend moins de médicaments qu’avant
«En chemisier de satin prune, lèvres assorties et brushing sensuel, elle est mille fois plus jolie dans les journaux anglais que dans l'objectif des photographes politiques français qui suivaient le président Hollande et sa première dame, captant ses rictus crispés, note Paris Match. Aucun des grands journaux n'a raté la publication de Thank You for this Moment. Immense photo, interviews, portraits, extraits exclusifs…» Valérie Trierweiler elle-même se dit extrêmement surprise de ce traitement: «Ils sont tous arrivés avec des équipes fournies, maquilleur, coiffeuse… Une malle de robes pour le Daily Mail, juste pour une photo! Je n'ai jamais fait ça de ma vie!»
«Détestée» et jugée «hystérique et incontrôlable» en France, Paris Match remarque que les Anglais saluent son comportement, notamment le journaliste du Saturday Times, Giles Whittell: «J'ai rencontré quelqu'un de très contrôlé, ultra-calme, à tel point que j'ai fini par lui demander si elle était sous médicaments. Elle m'a répondu «moins qu'avant.» Je l'ai trouvée cohérente, honnête, exactement comme dans son livre.»
L’expérience médiatique de la journaliste est donc racontée par le menu dans les colonnes de son propre journal. La mise en abyme, ou le conflit d’intérêts selon les appréciations, commence déjà à être commentée sur Twitter.
« Paris Match consacre sa couverture à son ”Employé du Mois.” pic.twitter.com/l0g549KR5N — Daniel Andreyev (@kamuirobotics) November 26, 2014 »
« La Une "faux cul" de @ParisMatch : "Valérie #Trierweiler poursuit sa vengeance". Assez, par pitié ! http://t.co/WI631c2Nf6 via @Lexpress — Boris Thiolay (@BorisThiolay) November 26, 2014 »
« "Que les esprits chagrins du XXIe s. comprennent enfin ce qu’est une femme libre" (Trierweiler, chronique dans Match) http://t.co/xsEcsQy9Aq — Thomas Wieder (@ThomasWieder) November 25, 2014 »