Les photos du président François Hollande et de l'actrice Julie Gayet, publiées vendredi dans Voici, n'ont «pas été prises de l'intérieur» du palais de l'Elysée «ni par un drone», a assuré sur BFMTV/RMC Marion Alombert, la rédactrice en chef de l'hebdomadaire.

Dès la diffusion de ces clichés qui montrent le président de la République et sa compagne présumée dans les jardins privés de l’Elysée, s’est posée la question de la sécurité de François Hollande. Certains affirment déjà que le photographe a forcément eu un accès privilégié à l’intérieur du palais de l’Elysée.

Marion Alombert a refusé de dévoiler les méthodes employées pour réaliser ce qu’elle présente comme la première photo à l'Elysée du Président en compagnie de Julie Gayet, depuis la révélation de leur liaison en janvier. «Elles ont été prises par au-dessus mais pas du tout par un drone, on n'utilise absolument pas ce genre de méthode. C'est vraiment un mythe les drones de paparazzi. En tout cas à Voici, on ne fait pas.»

Louer un balcon, c’est possible

Reste l’hypothèse d’une photo prise d’une fenêtre ou d’un balcon voisin. Contacté par 20 Minutes, le paparazzi Gilbert Quinte explique qu’il «devrait être assez facile de savoir d’où le cliché a été pris» après une rapide enquête «de type balistique.» Le spécialiste estime que le cliché a été pris «à plusieurs centaines de mètres de la cible étant donné la qualité du cliché.

«Il y a un mythe qui court selon lequel toutes les fenêtres et balcons privés donnant sur des lieux sensibles sont surveillés. C’est faux, explique Gilbert Quinte. Les gens qui habitent le quartier de l’Elysée font ce qu’ils veulent chez eux, y compris louer leur balcon à un photographe s’ils le veulent. Ils payent assez cher en impôts locaux pour ça.»

«Ça fait partie des secrets entre guillemets de fabrication du magazine et parce que ça fait partie aussi de la confiance que nous donnent les photographes quand ils nous proposent ce genre de photos, a expliqué la rédactrice en chef de Voici . Si on commence à expliquer le pourquoi du comment, on va avoir du mal après à travailler avec de bons photographes.»

Sollicité par l'AFP, l'Elysée a répondu qu'il ne ferait «pas de commentaire».