Le torchon brûle toujours entre le moteur de recherche et certains médias en ligne, qui souhaitent que Google leur verse une rémunération pour l’utilisation de leurs contenus. Les discussions au sujet de la création d’un droit voisin du droit d’auteur doivent aboutir à un accord «sur une base négociée» avant la fin de l’année, sans quoi une loi pourrait voir le jour, a déclaré François Hollande après avoir reçu Eric Schmidt la semaine dernière.

Mais le patron du géant américain est clair: Google a pris acte de cette position, mais le moteur de recherche ne paiera pas «pour des contenus que nous n’hébergeons pas», a déclaré Eric Schmidt au New York Times. En faisant référence à la presse brésilienne, qui a décidé il y a un an de se passer des services de Google et du référencement, le dirigeant a ajouté: «Les éditeurs sont libres d’adopter la posture qu’ils souhaitent, et la concurrence est forte dans ce pays, c’est pourquoi nous ne sommes pas concernés outre-mesure par les mesures qui y sont prises».

Pas question donc pour Google de débourser un centime à destination des éditeurs de presse en ligne en France. Reste à savoir quel accord il pourra passer d'ici la fin de l'année avec eux. Les négociations promettent d’être houleuses.

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