Les salariés de Fralib plaident leur cause à la préfecture
MARSEILLE•Les Fralib contre-attaquent. Après la décision de justice du 24 octobre ordonnant l'expulsion des salariés du site de Gémenos au motif qu'ils empêchent la libre circulation sur l'usine, les représentants...J.C.
EDIT du 21 août 2023: Cet article a été anonymisé à la demande de la personne citée, en vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et du droit à l'oubli.
Les Fralib contre-attaquent. Après la décision de justice du 24 octobre ordonnant l'expulsion des salariés du site de Gémenos au motif qu'ils empêchent la libre circulation sur l'usine, les représentants du personnel se sont rendus lundi matin à la préfecture. Objectif : déposer un courrier accompagné d'un dossier comprenant les ordonnances, constats d'huissier et documents justifiant leur décision de faire appel. « Le préfet doit se rendre compte de ce qu'il se passe avant de nous envoyer les CRS, s'insurge Gérard Cazorla, secrétaire du CE. Cette juge n'a pris en compte que les rapports d'huissier de la direction qui indiquent qu'on empêche l'accès au site, alors que ce n'est pas vrai. » Une vidéo réalisée lors de la visite du site par le directeur de l'usine, a aussi été remise au préfet ainsi qu'au procureur pour appuyer leur propos. Autre point abordé durant cette rencontre, des retenus sur salaire concernant une vingtaine d'employés que la direction considère en grève alors que l'usine n'est plus en activité. « L'objectif d'Unilever est de créer la division entre les salariés et leurs représentants, grince Gérard Cazorla. Nous dénonçons l'attitude de la direction qui joue l'apaisement dans sa com mais jette de l'huile sur le feu par-derrière. »