Coronavirus : Les pompiers des Bouches-du-Rhône suspendent la vaccination de leur personnel avec AstraZeneca
VACCINATION•Près d’une dizaine de pays ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZenecaManon Aublanc
A l’image de plusieurs pays, les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont suspendu, ce lundi, la vaccination de leur personnel avec le vaccin d' AstraZeneca après des effets indésirables, ont-ils annoncé.
« Par mesure de précaution, nous avons suspendu la deuxième injection du vaccin AstraZeneca », a indiqué une porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), après qu’un pompier d’Arles a été hospitalisé pour une arythmie cardiaque après sa première injection. Contactée, l’Agence régionale de santé n’était pas disponible immédiatement pour réagir.
L’un des quatre vaccins autorisés en France
Selon une source proche du dossier, cette décision ne concerne que les pompiers du département des Bouches-du-Rhône. Le pompier d’Arles qui a présenté une arythmie après avoir été vacciné le 8 mars « va beaucoup mieux » lundi, selon le Sdis.
Une soixantaine de pompiers des Bouches-du-Rhône ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca la semaine dernière. Dans les centres de vaccination publics où ils interviennent auprès de la population, les pompiers utilisent le vaccin des compagnies Pfizer/BioNTech, ont-ils précisé. Le vaccin d’AstraZeneca est l’un des quatre vaccins autorisés à être administrés en France à l’heure actuelle pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Pas de raison de ne pas l’utiliser pour l’OMS
Près d’une dizaine de pays ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, après le signalement d’effets secondaires « possibles » mais sans lien avéré à ce stade.
Le groupe pharmaceutique anglo-suédois affirme qu’il n’y a « aucune preuve de risque aggravé » de caillot sanguin entraîné par son vaccin, tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il n’y a « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin.