Bouches-du-Rhône: De nouveaux actes de vandalismes contre des péages autoroutiers
FAITS DIVERS•La société d’autoroutes Vinci a porté plainte contre de nouvelles dégradations volontaires à l’encontre de stations de péages…G.D. avec AFP
Vinci autoroutes a, de nouveau, porté plainte pour « dégradations volontaires ». Les péages autoroutiers de La Ciotat sur l’A50 et de la Barque sur l’A8, lieux de rassemblements de « gilets jaunes » dans les Bouches-du-Rhône, ont été en partie dégradés, mardi soir, a annoncé la société d’autoroutes.
Bornes de paiement incendiées
« Durant la nuit, plusieurs actes de vandalisme ont été commis », précise-t-elle, ce mercredi, dans un communiqué. Sur l’A50 au péage de La Ciotat, des bornes de paiement ont été incendiées et du matériel cassé, a indiqué un porte-parole du groupe.
La circulation a été déviée dans les deux sens de 20h40 à 22h15 pour permettre l’intervention des sapeurs-pompiers, des forces de sécurité et des équipes de Vinci, précise le communiqué.
Sur l’A8, au péage de la Barque, deux cabines ont été brûlées, selon la préfecture de police. L’incident a nécessité d’interrompre la circulation dans le sens Italie/Lyon de 22h50 à 0h20, avec la mise en place d’une déviation, ajoute Vinci autoroutes.
Huit manifestants condamnés
Les enquêtes ont été confiées à la gendarmerie et à la police pour établir d’éventuels liens entre les deux événements, a indiqué la préfecture de police. Aucune personne n’a été interpellée.
Le péage de La Ciotat, occupé par des « gilets jaunes » comme celui de la Barque, avait déjà été dégradé. Le 20 décembre, huit manifestants ont été condamnés à des peines allant de quatre mois à un an de prison ferme à la suite d’affrontements survenus au péage, le 24 novembre, lors de l'« acte 2 » du mouvement des « gilets jaunes ».
Violences entre policiers et casseurs
Dans la nuit du 29 novembre, toujours au péage de La Ciotat, des violences avaient éclaté entre la police et environ 180 casseurs casqués et encagoulés qui avaient mis le feu à des pneus et dégradé du matériel urbain. Sept majeurs, âgés de 20 à 30 ans, et deux mineurs avaient été interpellés.
Huit personnes avaient également été placées en garde à vue, le 2 décembre, après de nouveaux heurts à ce péage dans la nuit avec des policiers, dont deux avaient été blessés, en marge d’un rassemblement de « gilets jaunes ».