FIN DES OPERATIONS«Aucune autre victime» sous les décombres à Noailles

Immeubles effondrés à Marseille: «Aucune autre victime» sous les décombres, assurent les marins-pompiers

FIN DES OPERATIONSUne marche blanche en hommage aux victimes est organisée ce samedi…
Des marins-pompiers devant les immeubles qui se sont effondrés rue d'Aubagne à Marseille
Des marins-pompiers devant les immeubles qui se sont effondrés rue d'Aubagne à Marseille - Marins-pompiers de Marseille
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les secours ont la « certitude, avec le procureur » qu’il n’y a « aucune autre victime » dans les décombres des immeubles qui se sont effondrés à Marseille lundi, où huit corps ont été retrouvés, a annoncé ce samedi le commandant des marins-pompiers de la ville. « Nous avons terminé les opérations de secours et de recherche », a déclaré le vice-amiral Charles-Henri Garié, quelques dizaines de minutes avant le départ d’une marche blanche en l’honneur des victimes de la catastrophe. « Nous avons fouillé l’intégralité des décombres à la main, pierre par pierre », a-t-il ajouté.

Les corps de cinq hommes et trois femmes, tous identifiés, ont été retrouvés ensevelis sous les immeubles vétustes du centre de Marseille qui se sont écroulés lundi. Une soixantaine de marins-pompiers restent sur place « pour aider les habitants évacués », a poursuivi le responsable des marins-pompiers. Plusieurs centaines d’habitants des immeubles effondrés et de plusieurs autres alentour ont été évacués par précaution par les autorités, qui craignent un « effet domino » dans ce quartier très populaire et dont le bâti est souvent très ancien.

Jean-Claude Gaudin ciblé

Tout au long de la semaine, les critiques à l’égard de la gestion de Jean-Claude Gaudin (LR), aux manettes de la ville depuis 23 ans, n’ont cessé de croître, à l’instar de Jean-Luc Mélenchon, député LFI des Bouches-du-Rhône, qui a dénoncé une forme d'« indifférence aux pauvres ». Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa présence à la marche blanche de ce samedi.

La sénatrice PS Samia Ghali a elle aussi dénoncé le « développement de l’habitat insalubre à Marseille qui avait été largement porté à la connaissance des pouvoirs publics au travers du Rapport Nicol en 2015 ». Ce rapport faisait état de 40.000 logements indignes à Marseille, menaçant la sécurité de près de 100.000 habitants (Marseille en compte plus de 860.000 selon l’Insee).

Dans une lettre ouverte, les quatre députés LREM de la ville ont aussi assuré au maire de la deuxième ville de France que les réformes votées ces derniers mois par le gouvernement lui donnaient « les moyens d’action » nécessaires, l’enjoignant de « remettre totalement en cause » sa politique contre l’habitat indigne.