PROPRETÉLes poubelles débordent à nouveau à Marseille

Marseille: Deux centres de transfert d'ordure bloqués, les poubelles débordent

PROPRETÉLes employés d’une société privée chargés du nettoyage sont en grève depuis mercredi, ils réclament le maintien d’une prime…
Adrien Max

A.M. avec AFP

L'essentiel

  • Des salariés d’une société privée chargée du nettoyage de certains arrondissements de Marseille sont en grève.
  • Ils ont également bloqué deux centres de transfert des déchets.
  • Ils réclament le maintien d’une prime.

Les poubelles débordent à nouveau à Marseille. Les 250 salariés de la société Derichebourg chargés du nettoiement des 2e, 15e et 16e arrondissements de Marseille avaient cessé le travail depuis mercredi pour demander le maintien d’une prime qui, selon eux, a été diminuée par la société Derichebourg, devenue le nouveau prestataire du ramassage d’ordures dans ces arrondissements.

Deux centres de transferts d’ordures de la métropole Aix-Marseille-Provence étaient bloqués vendredi par ces mêmes salariés, empêchant l’acheminement des ordures vers les centres de traitement.

Eviter l’accumulation

Après discussions avec la direction « la moitié d’entre eux a repris le travail », a indiqué à l’AFP Emmanuel Brun, directeur général de Derichebourg pour le nettoiement. « On a fait constater le blocage par huissier et demandé à la société Derichebourg d’installer des grosses bennes dans les trois arrondissements concernés pour éviter l’accumulation de déchets sur la voirie », a indiqué à l’AFP la métropole selon laquelle ce blocage affecte Marseille et plusieurs communes environnantes.

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Pour la métropole, « il est inadmissible que des conflits sociaux au sein du personnel d’une entreprise privée viennent paralyser le bon fonctionnement d’un service public pour des revendications internes ». « On veut être payé comme on était payé avant. On a reçu que la moitié des primes », a fait valoir l’un des grévistes Tahar Ghali, du syndicat FO auprès de l’AFP.

La direction de Derichebourg estime de son côté « avoir fait des réponses très précises sur les revendications » indiquant que les primes de 8 à 80 euros seraient versées. Mais « la demande de paiement des jours de grève sera refusée de manière certaine », a affirmé Emmanuel Brun.