IVGLa situation s’est améliorée pour l’accès à l’IVG dans les Bouches-du-Rhône

Droit à l’IVG: La situation s’est largement améliorée dans les Bouches-du-Rhône

IVGDes médecins et des infirmières libérales se sont formés dans le département pour désengorger les structures hospitalières…
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • La pratique des IVG s’est largement libéralisée dans les Bouches-du-Rhône.
  • Les médecins essayent de travailler au maximum en réseau.
  • Conséquence, les structures hospitalières sont moins engorgées.

La région Paca est la région de France où l’on pratique le plus d’interruptions volontaires de grossesse (IVG). Les Bouches-du-Rhône et Marseille sont particulièrement confrontés à une forte demande d’ IVG. « Pour des raisons culturelles et religieuses, les femmes prennent la pilule au début d’une relation. Il y a donc beaucoup de cas de grossesses non désirées, et donc beaucoup de demande d’IVG », contextualise Alexandre Lazard, gynécologue obstétricien.

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La plupart des patientes se dirigent vers des structures hospitalières, tandis que le nombre de médecins n’augmente pas, ce qui a pour conséquences d’engorger ces services. Pourtant, les médecins et les infirmières libérales peuvent désormais procéder à des IVG médicamenteuses. « L’offre s’est libéralisée, des médecins et des infirmières se sont formées à ces pratiques », explique le docteur.

Libéralisation

Les interventions chirurgicales se sont également libéralisées. « Elles sont de plus en plus faites en dehors des hôpitaux », confirme Alexandre Lazard. Avec des infirmières, il est justement en train de monter un centre sur la clinique Bouchard pour désengorger les services hospitaliers. « Ce travail en réseau est essentiel, par exemple avec le réseau IVG en ville ou le centre de gynécologie sociale », explique-t-il.

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Claire Ricciardi, porte-parole du planning familial 13 confirme cette tendance. « De plus en plus de cabinets de ville pratiquent l’IVG ce qui fait baisser la pression sur les centres hospitaliers qui se sont aussi mobilisés pour répondre à la demande », explique-t-elle.

Encore des difficultés

Selon elle, il reste certaines difficultés, mais davantage liées à des problèmes extérieurs à la problématique des IVG. « Il est en général très compliqué de joindre les services hospitaliers car beaucoup de postes de secrétaire ont été supprimés. On parle d’intervention avec délais donc quand personne ne répond au téléphone ca peut vite devenir stressant », avance Claire Ricciardi.

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Les départements limitrophes, et notamment le Var où des problèmes existent, peuvent engendrer un flux supplémentaire de patientes. « Les équipes ne se sont pas du tout mobilisées dans le Var et c’est vrai que les délais peuvent être très longs », confirme-t-elle. Aujourd’hui encore, toutes les femmes ne sont pas égales face à l’IVG.