SÉCURITÉLes plages à Marseille ne sont plus surveillées, l’opposition proteste

Marseille: Fin de la surveillance du littoral, l’opposition veut sa prolongation

SÉCURITÉLe dispositif sécurité et prévention du littoral a pris fin début septembre alors que l’opposition souhaiterait sa prolongation…
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • Les hommes et les femmes du dispositif sécurité et prévention du littoral sont intervenus près de 800 fois cet été pour porter assistance.
  • L’opposition municipale souhaiterait que le dispositif soit maintenu en septembre, pour la sécurité des Marseillais.

Sept cent cinquante interventions entre le 2 juin et le 2 septembre. C’est le bilan du dispositif sécurité et prévention du littoral à Marseille pour cette saison 2017, que le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Olivier de Mazières, a conclu ce lundi.

Accompagné notamment de Caroline Pozmentier, adjointe à la sécurité à la mairie de Marseille, il a tenu à féliciter tous les services mobilisés : direction départementale de la sécurité publique, CRS, et service de la ville de Marseille qui ont assuré la sécurité d’environ 2 millions et demi de personnes sur les plages marseillaises. Les missions de médiation du littoral étaient aussi mises à l’honneur pour leur travail de proximité.

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« Ce dispositif est exemplaire dans la manière de mener une politique de sécurité. Cette coopération, ou coproduction de sécurité entre les différents services doit servir d’exemple », a déclaré Olivier de Mazières, qui clôturait là sa première saison estivale à Marseille.

Plus de 800 interventions d’assistance

Cette coopération a débouché sur des résultats concrets, que Jean-Marie Salanova, directeur départemental de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, a détaillés. 470 interventions secours, 131 assistances sur l’eau, 162 interventions avec évacuation par les marins-pompiers et plus de 4.000 soins prodigués. Sans oublier les 538 enfants égarés ramener à leurs parents.

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Des chiffres qui reflètent l’importance de ce dispositif, à la fois sécuritaire et préventif. Mais aussi social. « Il s’adresse aussi et avant tout aux Marseillais qui n’ont pas l’occasion de partir en vacances, et viennent profiter de la mer sur notre littoral. Ce dispositif participe ainsi à la cohésion sociale », a conclu le préfet de police.

C’est justement pour l’aspect social du dispositif que Benoît Payan, chef de l’opposition socialiste à la mairie de Marseille, souhaiterait sa prolongation. « La réappropriation de l’espace public est essentielle à Marseille. Il faut favoriser l’accès à la mer et au littoral. Pour cela il faut que les plages soient surveillées jusqu’à la fin septembre. »

Onze caméras opérationnelles

Il connaît le coût d’un tel dispositif, c’est pourquoi il souhaiterait une surveillance de la baignade au moins les mercredis et les week-ends de septembre. Caroline Pozmentier considère que le maintien du dispositif n’a plus lieu d’être, la fréquentation est beaucoup moins importante : « Les rentrées scolaires et universitaires ont eu lieu, il y a moins de fréquentation. Le littoral fait partie de l’espace public, la sécurité est donc assurée tout au long de l’année. Nous avons installé 11 caméras de sécurité pour l’Euro, qui sont toujours opérationnelles aujourd’hui. »

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Olivier de Maizières partage le même avis et ajoute que le dispositif « mobilise beaucoup de moyens humains qui vont regagner leur affectation d’origine ». Benoît Payan ne comprend pas cette logique, elle devrait profiter aux Marseillais avant toute chose selon lui « Aujourd’hui [lundi], il n’y a peut-être personne à la plage mais samedi prochain ça peut très bien être bondé s’il fait beau. Et il n’y aura personne pour surveiller », regrette-t-il avant de rappeler que ce sont les Marseillais qui payent les impôts, pas les touristes.