STREET-ARTPhilippe Echaroux, le street artist 2.0 s'expose à Marseille

Marseille: Zizou, Amazonie, glacier… Philippe Echaroux le street artist 2.0 s'expose avec ses compères.

STREET-ARTL’exposition « Seven to Five » à Marseille présente des street artists reconnus à partir de mercredi, dont Philippe Echaroux qui a créé le street art 2.0…
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • L’exposition Seven to Five du 5 au 24 juillet à Marseille présente cinq street artists de renommée, dont Speedy Graphito et Okuda
  • Philippe Echaroux, street artist 2.0, y expose son travail de projection

Le street art s’expose, le street art innove. De mercredi jusqu’au 24 juillet, l’exposition Seven to Five met en lumière cinq street artists au sein des Docks village, un centre commercial à Marseille. Christophe Rioli, qui possède la galerie d’art contemporain ArtFive est à l’origine cette exposition : « J’ai choisi d’exposer uniquement des artistes issus de la rue et qui continue de travailler dans la rue. »

L'installation des œuvres d'Okuda.
L'installation des œuvres d'Okuda. - Adrien Max / 20 Minutes

La recette est un franc succès, la première édition installée dans les voûtes de la cathédrale de la Major avait attiré plus de 2.000 personnes. « Les trois quarts des œuvres avaient été vendues, ce qui est considérable pour ce genre d’événement », se réjouit l’intéressé. Parmi les acheteurs, près de 60 % de Marseillais, le reste des Parisiens ou des étrangers. « La ville a une vraie culture street art et c’est pour ça que ça marche aussi bien. C’est un art noble, mais proche des gens et c’est pour ça que l’accès est plus facile », explique Christophe Rioli.

street art 2.0

Pour cette exposition des pointures du street art exposeront leurs œuvres, dont Speedy Graphito, figure emblématique du mouvement et détenteur de la plus grande fresque murale d’Europe, ou l’artiste espagnol Okuda, qui sera exposé pour la première fois en France (une autre exposition a lieu en même temps à Paris).

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Des artistes locaux se joindront à ces pointures comme Mahn Kloix, pour un hommage aux Femen, ou Philippe Echaroux qui présentera son nouveau projet. Ce street artist marseillais a voulu se démarquer de ce qui existait déjà. « Je suis portraitiste et je maîtrise bien la lumière. J’ai voulu projeter de manière éphémère mes portraits dans différents lieux. »

La projection du portrait de Zidane sur la corniche.
La projection du portrait de Zidane sur la corniche.  - Philippe Echaroux

Chaque objet projeté vient directement de sa production, que ce soit les photos ou les dessins. Son premier fait d’armes, le portrait de Zidane projeté sur la corniche Kennedy, comme à l’époque de la célèbre pub d’Adidas. Suivront des performances à Cuba, à Miami, ou à Venise. Si sa motivation de départ était surtout sociale en projetant des portraits dans la rue, Philippe Echaroux est aussi très sensible à la problématique écologique.

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Il s’envole pour photographier la tribu des Surui, un peuple d’Amazonie qui se bat contre la déforestation. « J’ai réalisé des portraits que j’ai ensuite projetés dans les arbres, qui sont le symbole de l’écologie et le symbole de leur combat. »

Proposer de nouvelles choses

Il prend en photo ses performances pour les partager à ses amis ainsi que pour sensibiliser le plus de monde possible, et le voilà exposé dans une galerie. « Il faut bien que je gagne ma vie et que je finance mes autres projets mais mon but n’est clairement pas de m’acheter trois Porsche », explique celui qui préfère déléguer cette partie pour se concentrer sur la création de nouveau projet. C’est aussi un moyen de prolonger la vie de ses œuvres très éphémères.

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Pour cette exposition, en plus de sa série sur l’Amazonie, il présentera son nouveau projet Ice Scream. Il s’agit d’une série de photographies montrant la projection d’un portrait et de trois messages sur un glacier des Alpes. Toujours dans le but de sensibiliser sur l’écologie, et proposer de nouvelles choses. « Je veux sortir le graph des endroits connus pour en faire ailleurs. » Son prochain projet devrait encore une fois sortir des sentiers battus, il veut projeter ses réalisations sur des icebergs.