Vaucluse: Un voleur de voitures sur Le Bon Coin? Un vendeur blessé par balle, un autre agressé
INFO «20 MINUTES»•Vendredi, un homme qui voulait vendre sa voiture sur Le Bon Coin a reçu une balle dans la jambe. La veille, un autre vendeur avait été agressé avec une bombe lacrymogène, pas très loin de là…Jean Saint-Marc
L'essentiel
- L’enquête de gendarmerie se poursuit pour éclaircir les faits.
- Un homme victime d’une agression se confie à « 20 Minutes Marseille ».
C’est un mode opératoire désormais connu des autorités : un malfrat qui, via un site de petites annonces, prend rendez-vous avec un particulier qui vend un bien de valeur. Une fois sur place, il le menace, l’agresse parfois, et s’enfuit avec la marchandise. La semaine dernière, dans le Vaucluse, (au moins) deux tentatives de vol de voiture se sont déroulées ainsi, selon nos informations. Les deux ont échoué.
Vendredi, à Cabrières-d’Avignon, un homme qui vendait une Audi S3 sur Le Bon Coin a reçu une balle dans la jambe, révèle France Bleu Vaucluse. Selon nos sources, « l’acheteur » se trouvait au volant, pour faire un essai. Il a menacé le vendeur pour l’inciter à quitter le véhicule. Une bagarre a éclaté, le voleur a tiré une balle dans le genou du vendeur avant de prendre la fuite.
« Plus rien ne m’étonne »
La veille, à L’Isle-sur-la-Sorgue, à moins de 15 kilomètres de là, un homme a été victime d’une agression, dans des circonstances similaires. Il vendait lui aussi une Audi S3, d’une valeur de près de 20.000 euros. Il raconte à 20 Minutes :
« « On faisait l’essai mais il était sur le siège passager. On s’était mis d’accord sur un prix, il allait soi-disant retirer les sous. D’un coup, il a tiré le frein à main, m’a mis un coup de bombe lacrymo dans le visage. Je lui ai mis deux droites, j’ai réussi à le faire sortir du véhicule et je suis parti en vitesse. Sur le coup, j’étais choqué. Là, ça va mieux. Franchement, plus rien ne m’étonne… » »
Jérôme (son prénom a été modifié, à sa demande) s’est rendu à la gendarmerie pour déposer plainte. Il a finalement abandonné les démarches : « Il fallait une attestation de mon médecin pour l’agression, et de toute façon le gars m’a donné un faux numéro, je n’ai pas son nom… Ça n’aurait servi à rien ! »