POLITIQUEVIDEO. 5 choses à savoir sur Sylvie Goulard, nouvelle ministre des Armées

VIDEO. Gouvernement: Cinq choses à savoir sur la marseillaise Sylvie Goulard, ministre des Armées

POLITIQUESylvie Goulard, née à Marseille et députée européenne du Sud-Est, devient ministre des Armées...
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • Depuis sa sortie de l’ENA en 1989, Sylvie Goulard s’est spécialisée sur les questions européennes.
  • C’est une femme très influente, c’est grâce à elle qu’Emmanuel Macron a pu rencontrer Angela Merkel.

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard est passée de l’ombre à la lumière. Soutien de la première heure du leader d’ En Marche !, cette ancienne membre du Modem de François Bayrou multiplie les plateaux télévisions depuis le sacre du nouveau président de la République. Elle a été nommée ce mercredi ministre des Armées.

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Elle est née à Marseille. Sylvie Grassi, de son nom de jeune fille, est née à Marseille le 6 décembre 1964. Elle a suivi sa scolarité dans la cité phocéenne avant de commencer ses études supérieures à Aix-en-Provence. Mariée à Guillaume Goulard, avec qui elle a trois filles, ils s’installent en Bretagne où elle est élue députée européenne en 2009, pour la première fois. Elle siège au sein du groupe de l’alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE). Retour aux sources en 2014, où elle est réélue députée européenne de la zone sud-est cette fois.

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C’était une brillante élève. Sylvie Goulard a obtenu son baccalauréat à l’âge de 15 ans (!), avant de partir à Aix pour suivre des études de droit. Elle obtient une licence à l’aube de ses 20 ans, et « monte » à Paris pour intégrer Sciences Po. Toujours sur la même lancée, elle intègre l’Ecole nationale d’administration (ENA) dans la promotion « Liberté, égalité, fraternité » de 1989. Jean-François Coppé, son camarade de promo, se souvient d’elle : « C’est une fille très sympa, j’en ai de très bon souvenir. Mais elle était surtout très brillante, voire excellente. »

C’est une europhile. C’est à la direction des affaires juridiques du ministère des Affaires étrangères, de 1989 à 1999, que Sylvie Goulard commence à s’impliquer dans les sujets européens. Elle fait partie de l’équipe chargée de négocier l’unification de l’Allemagne. En 2001, elle devient conseillère politique du président de la Commission européenne Romano Prodi.

Elle continue à travailler sur les questions européennes, jusqu’à devenir députée européenne en 2009. En 2010, elle co-fonde, notamment avec Daniel Cohn-Bendit, le groupe Spinelli. « C’est un groupe pour défendre l’idée d’une Europe fédérale », explique celui qui a également rejoint les troupes d’En Marche !. Elle a écrit de nombreux ouvrages sur l’Europe, et notamment le livre L’Europe pour les nuls.

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Elle fait partie des 100 femmes les plus influentes dans la finance en Europe. Sylvie Goudard parle quatre langues. Le français bien sûr, l’anglais, l’allemand et l’italien. Elle est parfaitement capable de mener un discours dans chacune de ces langues. « C’est le genre de personne à commencer une phrase en français, à la continuer en anglais et à la finir en italien », s’amuse Jean-Marie Cavada, aussi membre d’ADLE. Elle aime se montrer dans beaucoup de médias européens et son réseau l’a fait élire parmi les 100 femmes les plus influentes de la finance en Europe par le Financial Times.

Emmanuel Macron et Sylvie Goulard au Parlement européen.
Emmanuel Macron et Sylvie Goulard au Parlement européen.  - Denis Closon/ISOPIX/SIPA

Elle aurait pu devenir Première ministre. Quand le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, a laissé entendre que son Premier ministre pourrait être une femme, beaucoup d’observateurs la voyaient dans ce rôle. Toujours grâce à son réseau elle est à l’origine de la première rencontre entre Angela Merkel et le leader d’En Marche ! en mars dernier. C’est toujours par son biais que le nouveau président a de nouveau rencontré la chancelière allemande lundi.

En la nommant ainsi, Emmanuel Macron aurait envoyé un message fort à l’Europe. Il a finalement pris le pari d'envoyer un message fort... à la droite. « Le premier gouvernement n’a pas trop de signification tant que les législatives n’ont pas eu lieu. J’attends de voir », tempère-t-il. Il n’y a pas que Jean-François Coppé, beaucoup attendent de voir.