SOUVENIRLa Corse rend hommage aux victimes de Furiani, 25 ans après

L’hommage de la Corse aux victimes du drame de Furiani, 25 ans après

SOUVENIRLa Corse se souvient des 18 morts et 2.300 personnes blessées dans l’effondrement d’une tribune au stade de Furiani en ami 1992…
Olivier Aballain

O.A. avec AFP

L'essentiel

  • Le 5 mai 1992, l’effondrement d’une tribune du stade Furiani, à Bastia, a fait 18 morts et plus de 2.300 blessés
  • Un hommage aux victimes s’est tenu vendredi sur place, tandis que les messages de soutien se multiplient sur Twitter
  • Vingt-cinq ans après le drame, les familles des victimes réclament qu’aucun match de football professionnel ne puisse se tenir un 5 mai en France

Vingt-cinq ans après, la blessure est toujours ouverte. Un hommage a été rendu aux victimes du drame de Furiani, vendredi près du stade de Haute-Corse où a eu lieu le drame.

Le 5 mai 1992, l’effondrement d’une tribune avait fait 18 morts et plus de 2.300 blessés, avant la demi-finale de Coupe de France qui devait opposer l’équipe locale à l’Olympique de Marseille.

Joueurs de Bastia et élus nationalistes

Au moins 200 personnes se sont rassemblées devant la stèle qui rend hommage aux victimes, récemment réhabilitée, en présence notamment des joueurs du club de Bastia et des dirigeants nationalistes de l’île, le président de l’assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni, et celui du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni.

Parmi les autres personnes venues se recueillir se trouvaient des victimes et leurs proches ainsi que les jeunes du centre de formation du Sporting Club Bastia. Le groupe professionnel du SC Bastia a dans la foulée de cette cérémonie pris un avion pour Paris, où l’équipe doit rencontrer le PSG samedi.

Hommages sur les terrains vendredi

Trois chanteuses ont entonné l’hymne corse et les deux filles de Pierre-Jean Guidicelli, technicien de l’antenne locale de Radio France en Corse (RCFM) mort dans le drame, ont lu à voix haute le nom des dix-huit personnes décédées.

Vendredi soir, des hommages devaient également être rendus aux victimes lors du match de L1 entre Saint-Etienne et Bordeaux, ainsi qu’avant sept rencontres de L2, a annoncé mercredi la Ligue (LFP).

Nombreux messages sur Twitter

« Pensées émues en ce 5 mai. SC Bastia nous sommes de tout cœur avec vous », a également réagi l’Olympique de Marseille sur le réseau social Twitter.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« “Ici, le soleil décline et l’ambiance monte”. Per sempre ind’è nostra mimoria (pour toujours dans notre mémoire) », a tweeté Gilles Simeoni, reprenant les derniers mots prononcés à l’antenne par le journaliste de RCFM Michel Vivarelli, perché en haut de la tribune qui s’est effondrée, et qui figurent aujourd’hui sur la stèle commémorative.

« Ùn ci scuderemu mai (nous n’oublierons jamais) », a également écrit Jean-Guy Talamoni sur son compte Twitter.

« Il y a 25 ans 18 personnes périssaient à Furiani. Mes pensées vont aux familles et aux 2.357 blessés qui en portent les stigmates indélébiles », a également écrit le candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron.

Le collectif des victimes du 5 mai, porté par les filles de Pierre-Jean Guidicelli, se bat toujours pour obtenir la « sacralisation » de la date du 5 mai, sans aucun match de football organisé. A ce jour, la règle appliquée prévoit qu’aucun match n’ait lieu seulement dans le cas où cette date tombe précisément un samedi.