RUGBYQuand Mourad Boudjellal se prend pour François Fillon

Rugby: «La France est plus grande que mes erreurs»... Quand Boudjellal se prend pour Fillon

RUGBYLe président du RCT se livre dans une interview. Où comme d'habitude, il trolle dans tous les sens...
Jean Saint-Marc

J.S.-M.

Le concept d’interview proposé par nos confrères de L’Equipe à Mourad Boudjellal était simple. La première question : « est-ce que vous faites n’importe quoi cette saison ? » Ça donne un entretien plutôt drôle, où le président du RCT, avec son humour habituel, tente de se justifier tous azimuts… Allant jusqu’à dire, comme le candidat Les Républicains, que « la France est plus grande que [ses] erreurs ». Courte sélection de ses meilleures phrases.

Sur la venue de Mike Ford

Non, ce n’était pas un coup de billard à trois bandes pour virer Diego Dominguez, son premier entraîneur (il y en a eu trois…) de la saison. Promis. « J’avais envie de lui faire confiance, il s’est vendu en disant “je vais faire jouer le RCT comme personne” »

Sur la vente du club

Ce n'était pas un coup de bluff, assure le président toulonnais. La fonction lui pèse un peu parfois. « C’était vrai. J’en ai marre de cette vie où mes humeurs sont dictées par des victoires et des défaites. »

Sur ses éventuels regrets

Le président du RCT admet en avoir, au moins sur deux faits bien précis. Avoir « bouleversé le secteur médical » d'une part, et « de ne pas avoir gardé Pierre Mignoni » (parti au Lou en 2015) de l'autre.

Sur les critiques contre son club

« Je ne m’occupe pas du monde extérieur, je fais ça par rapport à la façon dont je ressens les choses », répond Mourad Boudjellal, qui rappelle qu’il est « instinctif et impulsif » (ah bon ???? Non…)

Le meilleur pour la fin... sur Fabien Gathié

« Tout le bordel » (sic) a été provoqué par le départ de Fabien Galthié de Montpellier, attaque Boudjellal. A ce moment-là, le président toulonnais, qui vient d’officialiser la venue de Diego Dominguez, sait d’ores et déjà qu’il va finir par le virer : « j’ai dîné avec Fabien en septembre 2015, je visualisais dans ma tête le contrat de Dominguez pour savoir comment je pouvais en sortir ».