Explosifs retrouvés dans le Vaucluse: Que s'est-il passé ?
FAITS DIVERS•La quantité d'explosifs retrouvés dans un logement d'Apt avait nécessité l'intervention de deux démineurs et de la police antiterroriste lundi...M.Cei.
Lundi, les forces de l’ordre ont retrouvé six kilos d’explosifs à Apt, dans le Vaucluse. Deux jours après, un homme est toujours en garde à vue pour « détention, transport et fabrication de produits explosifs ». Le parquet de Paris pourrait se saisir de l’enquête, indique l’AFP.
L’alerte donnée par une habitante. Selon les informations de 20 Minutes, l’alerte a été donnée par une Aptésienne, après qu’un individu a tenté de se procurer de la matière explosive dans un commerce. La perquisition au sein du logement de cet homme, situé rue de la Merlière à Apt, a permis d’intercepter six kilos de matière explosive. Un important dispositif composé de policiers, gendarmes, démineurs, et policiers de la police judiciaire de Montpellier a été déployé.
Un quartier entièrement bouclé. Les faits se déroulant près de plusieurs établissements scolaires, et notamment à proximité immédiate du collège Jeanne d’Arc, il a fallu dérouter les élèves à la sortie des classes pour leur éviter d’approcher la zone.
Un trou a en effet été creusé dans le jardin public pour enterrer et détruire la matière explosive par sécurité, 45 minutes seulement après le début de l’alerte.
Un homme « peu connu » des services de police Selon une information de Vaucluse-Matin, l’individu est un Aptésien de 25 ans. Il est actuellement toujours en garde à vue selon le quotidien régional. Une enquête est en cours. L’homme était « peu connu » des services de police et n’avait qu’une mention « insignifiante » à son casier, d’après une déclaration du procureur de la République à l’AFP.
aToutefois, il avait déjà fait parler de lui il y a quelques mois, confirme à 20 Minutes la maire d’Apt Dominique Santoni (LR), puisqu’il s’agit du même individu qui, en décembre dernier, avait semé la panique à quelques mètres de là avec une fausse ceinture explosive.
Mis sous surveillance suite à cet incident, il était « suivi » selon l’édile. « Il n’était pas signalé et il n’avait pas eu de problème avec les services de la ville », complète Dominique Santi. L’homme est décrit par Laurent, un riverain, comme un homme « taciturne », fils de harkis, issu d’une « famille bien ».