ENQUÊTECadavre découvert dans un étang dans le Var: trois suspects mis en examen

Cadavre découvert dans un étang dans le Var: trois suspects mis en examen

ENQUÊTEL’un des suspects affirme avoir voulu jouer à la roulette russe…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un homme a été mis en examen pour assassinat et deux jeunes femmes pour non-dénonciation de crime dans l’enquête ouverte après la découverte d’un cadavre au fond d’un lac de carrière isolé dans le Var.

Le jeune homme, âgé de 30 ans, et les jeunes femmes, âgées de 22 et 24 ans, ont également été mis en examen pour recel de cadavre et modification de l’état des lieux d’un crime. Le jeune homme a été placé en détention provisoire et ses deux complices placées sous contrôle judiciaire, a précisé le procureur adjoint de Draguignan Pierre Arpaia.

Une roulette russe ?

Devant les enquêteurs, les suspects avaient évoqué un tir accidentel, survenu lors d’un jeu de roulette russe qui aurait conduit au drame. « C’est sa version, il y aura encore des investigations », a commenté Pierre Arpaia.

L’homme mis en examen avait assuré en garde à vue avoir manipulé un revolver Magnum de calibre 44 qu’il avait chargé de quatre cartouches « qu’il croyait inertes pour jouer à la "roulette russe" », avait expliqué le 2 mars le procureur de Draguignan Ivan Auriel. « Alors qu’il avait percuté trois cartouches sans incident et qu’il visait (la victime) Marc Clairay, il tirait la quatrième cartouche qui blessait mortellement la victime », avait-il précisé.

Une autre découverte macabre dans le même étang

Les trois jeunes gens s’étaient présentés d’eux-mêmes quelques jours après la découverte du cadavre, survenue le 27 février. La victime, un homme de 48 ans défavorablement connu des services de police avait fait l’objet d’un signalement pour disparition inquiétante le 17 février.

Il avait été retrouvé gisant par 15 mètres de fond dans l’étang du Reverdit, le corps enroulé dans une bâche, les pieds et les mains liées, présentant une blessure par arme à feu au visage. La découverte avait été rendue possible grâce à l’intervention d’hommes-grenouilles de la gendarmerie dans cette retenue d’eau, déjà théâtre d’une macabre découverte similaire après un règlement de compte en 2009.