SANTEDes dizaines de personnes marchent en soutien à Marwa à Marseille

Marseille: Des dizaines de personnes marchent en soutien à Marwa

SANTELe Conseil d'Etat s'est prononcé en faveur de son maintien en vie, contrairement à l'avis des médecins...
C.C avec AFP

C.C avec AFP

Une marche de soutien aux proches de Marwa a eu lieu dans le centre de Marseille ce samedi. Il a rassemblé 200 à 300 personnes portant pour beaucoup un tee-shirt à l’effigie de l’enfant. Scandant notamment « Jamais sans Marwa ! », elles ont défilé avec les parents de la fillette et sa sœur jumelle, derrière une petite banderole « Laissez vivre ma sœur jumelle ».

Environ 300 personnes se sont réunies.
Environ 300 personnes se sont réunies. - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

« On sait qu’elle va avoir un handicap lourd. Nous, on accepte son handicap, elle a le droit de vivre parce que quand je regarde dans ses yeux, elle nous montre qu’elle est là, elle s’accroche », a déclaré Mohamed Bouchenafa, son père.

Une hospitalisation à domicile

« Je lui ai ramené sa sœur récemment, il y a 3 jours, quand elle a vu sa sœur elle a commencé à bouger, cligner des yeux et tout, elle est là, elle le montre », a poursuivi M.Bouchenafa, qui publie régulièrement sur Facebook des vidéos de sa fille de 15 mois.



Marwa ne peut survivre sans respiration artificielle et doit être alimentée par une sonde. Ses parents souhaitent que leur fille soit hospitalisée à domicile. Une installation très cher. Une pétition circule (230.000 signatures) et un crowfunding a été créé pour récolter de l’argent (12.000 euros).

Le Conseil d’Etat donne raison aux parents

Jeudi, une audience à huis clos a eu lieu devant le juge des référés du Conseil d’Etat sur le cas de Marwa, admise à l’hôpital de la Timone le 25 septembre 2016 pour un virus foudroyant. Il s’est prononcé en faveur de son maintien en vie, contrairement à l’avis des médecins.

Certains portaient des t-shirt à l'effigie de Marwa.
Certains portaient des t-shirt à l'effigie de Marwa.  - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

Le 4 novembre, l’équipe médicale avait décidé d’arrêter le traitement thérapeutique et de débrancher l’appareil respiratoire maintenant l’enfant en vie. Les parents s’y étaient opposés et avaient saisi la justice. L’Assistance publique Hôpitaux de Marseille (AP-HM) conteste la décision du tribunal administratif de Marseille qui a ordonné le 8 février, comme le demandaient ses parents, la poursuite des soins de Marwa.