C’est un nouveau rebondissement dans ce qui constitue depuis déjà plusieurs mois une véritable bataille judiciaire.

Mercredi, le tribunal administratif de Marseille avait ordonné en référé la poursuite des soins de Marwa, un bébé d’un an plongé dans un coma artificiel à l’hôpital de la Timone, comme le souhaitaient les parents et contre l’avis du corps médical.

Une situation « difficile et inédite »

Mais l’Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a fait savoir qu’elle avait décidé de saisir le Conseil d’Etat, « compte tenu des conséquences et de la portée générale de la décision du tribunal », précise-t-elle.

La direction de la communication ajoute que l’AP-HM « partage la douleur de la famille face à cette situation dramatique » et « tient à soutenir l’équipe médicale et le personnel soignant dans cette situation difficile et inédite. »

Début novembre 2016, les médecins décidaient d’arrêter les traitements et de débrancher l’appareil respiratoire maintenant ce bébé en vie. Les parents, qui font part de leur combat sur Facebook, avaient saisi la justice administrative en référé et les juges avaient ordonné une expertise sur son état, avant de trancher.