FAITS DIVERS14 ans requis contre un lycéen pour avoir frappé à mort un septuagénaire

Bouches-du-Rhône: 14 ans de prison requis contre un lycéen pour avoir frappé à mort un septuagénaire

FAITS DIVERSLes faits se sont déroulés le soir d'Halloween...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

14 ans de réclusion criminelle. C’est la sentence requise par l’avocat général Pierre Cortès contre un lycéen de 19 ans jugé par la cour d 'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône. Ce dernier est accusé de violences mortelles commises, le soir d’Halloween 2014, sur un septuagénaire à Mimet, près d' Aix-en-Provence.

L’avocat général a demandé aux jurés de ne pas retenir l’excuse de minorité à laquelle peut prétendre l’accusé, qui était âgé de 16 ans au moment où, à coups de pied au visage, il avait frappé Jean Jelencik, 78 ans.

Trois autres jeunes à la barre

Ce riverain était sorti de chez lui pour disperser un groupe de jeunes fêtant bruyamment Halloween avec des pétards, des fusées, et en faisant déraper leurs scooters.

Ce garçon est le seul des 12 accusés jugés depuis lundi à huis clos, à comparaître détenu. Trois autres jeunes répondent, comme lui, de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, en réunion, un crime passible de 20 années de réclusion.

Coups de poing dans le flanc

Une peine de deux ans de prison dont un an avec sursis a été réclamée contre sa petite amie qui, à califourchon sur le torse de la victime, lui aurait asséné des coups de poing dans le flanc.

Contre les deux autres, accusés d’avoir porté un unique coup à cet homme sorti armé d’un bâton, l’avocat général a requis un an de prison avec sursis, n’écartant pas l’hypothèse d’une requalification en non-assistance à personne en danger.

Non-assistance à personne en danger

Contre les huit autres accusés, jugés uniquement pour non-assistance à personne en danger - un petit groupe avait tardivement et anonymement prévenu les secours -, Pierre Cortès a requis, en fonction des personnalités une condamnation entièrement couverte par le sursis, allant de six mois à un an.

La défense devait plaider jeudi après-midi. Me Jean-Louis Keïta, défenseur du principal accusé, demandera à la cour de lui accorder l’excuse de minorité pour « cet acte isolé, irréfléchi chez un adolescent » sans histoires, de bonne famille et ayant brillamment obtenu son baccalauréat professionnel en détention. Le verdict est attendu vendredi après-midi.