OM-Guingamp (2-0): Les Bretons ragent sur le but de Gomis... «Hors-jeu d'un mètre», ose Kombouaré
FOOTBALL•L'arbitre se serait même excusé affirme l'entraîneur guingampais...Jean Saint-Marc
Dans une zone mixte, il y a deux trois traditions. L’attente interminable de l’homme du match, qui fait toujours poireauter les journalistes (Payet, en l’occurrence), les éléments de langage lâchés dans un grand sourire… Ou les polémiques interminables sur l’arbitrage. Ça ne rate jamais, et ça vient toujours des perdants, bizarrement. Guingamp, logiquement battu par Marseille ce mercredi soir (2-0) ne nous a pas épargnés.
C'est l’entraîneur, Antoine Kombouaré, qui a ouvert le bal et frappé le plus fort : « ce but entaché d’un hors-jeu nous fait perdre le match. Gomis est hors-jeu d’un mètre ! » Sourires gênés dans la salle de presse. Et ce collègue, vaillant, qui part au front : « pas d’un mètre Antoine… » « Oui, mais hors-jeu quand même », insiste le Kanak. C’est vrai, mais c’est léger. C'est en tout cas assez pour que l’arbitre convoque les coachs pour reconnaître son erreur... Selon, précisons-le, le récit de l'entraîneur guingampais.
Une seule frappe cadrée, à la 92e…
Etienne Didot a lui aussi beaucoup insisté sur ce fait de jeu : « Contre Caen, on prend un but sur une erreur d’inattention, là on prend un but hors-jeu, rien ne va dans notre sens. » Ne t’inquiète pas Etienne, la routourne va finir par tourner… Si Guingamp se décide à cadrer ses frappes.
Hé oui, parce qu’on a épluché les stats de la rencontre, et ce n’est pas terrible terrible les gars... Une seule frappe cadrée pour les Bretons, et il a fallu attendre la 92e, avec une lourde de Yannis Salibur qui s’est débarrassé de son vis-à-vis… En tombant (le dribble du futur ?)
« Quand les têtes sont lourdes, ça a un impact sur les jambes », a expliqué Kombouaré, à la tête d’une équipe qui n’a toujours pas gagné en Ligue 1 depuis la reprise en janvier (quatre défaites, un nul).
« On savait qu’il y aurait une période difficile », a justement rappelé le capitaine Jimmy Briand, qui, il faut le saluer, n’a pas prononcé les mots « hors-jeu » ou « arbitre » devant nos micros, téléphones et bloc-notes. « On va relever la tête. Les vrais hommes, ils les affrontent ces périodes ! »