Marseille: Deux Russes condamnés pour violences pendant l'Euro libérés et expulsés
SPORT•Les deux hommes avaient pris part aux violences commises le 11 juin avant un match de l'Euro 2016 ...20 Minutes avec AFP
Le 11 juin dernier, des affrontements avaient eu lieu à Marseille entre supporters, en marge d’un match de l’Euro 2016 opposant l’Angleterre à la Russie. Deux supporters russes qui avaient été condamnés pour avoir pris part à ces violences ont été libérés et expulsés vers Moscou mardi, a-t-on appris auprès de l’avocat de l’un d’eux.
Alexei Erounov, qui avait été condamné à 24 mois de prison ferme en première instance et 18 mois en appel, et Sergueï Gorbatchev, condamné à 18 mois en première instance et à 15 mois en appel, « ont été libérés et sont dans l’avion pour Moscou, ils arriveront après minuit », a indiqué Me Alexandre Robelet, avocat de M. Erounov.
Un troisième supporter, Nicolay Morozov, qui avait été condamné, en appel comme en première instance, à un an de prison, a déjà été libéré et expulsé au courant des dernières semaines, a précisé Me Robelet. Les trois hommes avaient déposé une demande de mise en liberté conditionnelle et leur expulsion vers la Russie.
Violences en réunion
Ils avaient été interpellés dans les Alpes-Maritimes dans un car transportant 43 supporteurs dont l’ultranationaliste Alexandre Chpryguine. Vingt d’entre eux avaient été laissés libres, vingt expulsés vers la Russie et trois déférés devant la justice.
Ces trois supporteurs russes étaient poursuivis pour des violences commises en réunion lors d’une manifestation sportive mais également pour leur participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes, sur la base d’une loi « anti-casseurs » datant de 2010.
Trente-cinq personnes – principalement des supporters britanniques – avaient été blessées dans ces violents affrontements qui avaient eu lieu principalement autour du Vieux-Port de Marseille. Un quinquagénaire avait été très grièvement blessé et transporté à l’hôpital alors que son pronostic vital était engagé. Ses agresseurs n’ont pas été identifiés et il est depuis rentré en Grande-Bretagne.