MAGIE DE LA COUPEComment l'OM peut éviter les mauvaises surprises en Coupe de France?

TFC-OM: Ce qu'il ne faut surtout pas faire en Coupe de France... Nos conseils pour l'OM

MAGIE DE LA COUPEL’OM a un peu l’habitude de se faire surprendre en Coupe de France, méfiance donc, méfiance…
Jean Saint-Marc

Jean Saint-Marc

On ne peut pas dire que l’OM n’aime pas la Coupe de France : le club a disputé 19 finales (un record) et remporté 10 titres (un record, mais aïe, celui-là est partagé avec le PSG). En dehors de ces années glorieuses, les olympiens ont aussi la sale habitude de se faire surprendre par des adversaires présentés comme « abordables ». Avant leur match à Toulouse ce dimanche (14h15) 20 Minutes fait le tour des grosses erreurs à éviter.

Le coup classique : prendre l’adversaire de haut. « On s’est vu trop beaux » : c’est avec le Petit Poucet le plus beau cliché des week-ends de Coupe de France, la case à cocher dans tous les bingos. Le meilleur exemple récent pour l’OM c’est sans doute cette piteuse élimination par Carquefou en 2008, en 8e de finale.

Relégables en CFA 2, les Ligériens (non, on ne dit pas les loire-atlantiquais) tapent l’OM (1-0). « Nous avons manqué de tout. Carquefou voulait plus la qualification que nous », déclarera le président Pape Diouf. André Ayew dira à peu près la même chose après l’élimination par Grenoble (CFA) en 2015 : « C’est inadmissible, inacceptable. On perd contre moins forts que nous. »

Le risque pour TFC-OM : très faible. Les dynamiques récentes sont certes un peu inversées, mais Marseille et Toulouse restent proches au classement (6e et 9e, quatre petits points d’écart). Et c’est le Tef qui avait sorti l’OM de la Coupe de la Ligue l’an dernier…

Se faire surprendre par une pelouse pourrie et/ou par les conditions climatiques. Il paraît que c’est magnifique, Annecy. Mais début janvier (hé oui, c’était déjà un 32e de finale) la météo, ce n’est pas vraiment ça. En 2011, l’OM affronte Evian-Thon-Gaillard sur un vrai bourbier : du sable et du gravier (miam) ont été épandus avant le match pour éponger l’eau. Ça marche moins bien quand il continue de pleuvoir pendant le match (et pas qu’un peu). En deuxième mi-temps le ballon ne roule quasiment plus… Et l’OM perd 3-1. L'année d’avant, les Marseillais se font sortir en 8e, sur le même score, par Lens. La météo ? Une bonne grosse averse de neige.

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Le risque pour TFC-OM : il existe. Météo France annonce un ciel nuageux et un petit 5° ce dimanche au Stadium. Et la pelouse… Elle a été maltraitée par les rugbymen du Stade Toulousain le week-end dernier. Mais les jardiniers ont travaillé dur cette semaine.

Pousser le plaisir jusqu’aux tirs aux buts. Dans cette catégorie, l’épouvantail pour l’OM c’est Sochaux. Les « Lionceaux » ont bien sûr éliminé l’OM cette année en Coupe de la Ligue… Mais surtout ont remporté aux tirs aux buts la finale de la Coupe de France 2007, après avoir égalisé à deux reprises. Marseille a également été sortie ainsi par Grenoble (CFA) en 2015. Bref les pénos c’est la loterie, donc on évite.

Le risque pour TFC-OM : réel. En 2015, Florian Thauvin, formé à Grenoble, voit son tir détourné sur le poteau. En 2017, Zinédine Machach, prêté par Toulouse… Heureusement, le TFC n’est pas non plus un spécialiste de l’exercice : en Coupe de la Ligue, les Toulousains se sont fait éliminer aux TAB par Metz.

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Prendre un but trop tôt et/ou tomber sur des attaquants en feu. On a évoqué Carquefou ; Quevilly 2012, c’est l’autre cauchemar des supporters Marseillais en Coupe de France. Les amateurs (National) mènent 1-0 dès la 6e minute. Les olympiens peinent à égaliser, sont un peu cramés pour les prolongations… Et là, c’est le drame : une fin de match dingue, trois buts en sept minutes, le dernier pour Quevilly sur une sortie foireuse de Bracigliano (Deschamps avait eu la drôle d’idée de laisser souffler Mandanda).

Face à l’ETG en 2011, les Marseillais courent aussi après le score pendant tout le match : les Savoyards, ultra-réalistes, plantent deux buts en trois minutes. Un dernier exemple, pour la route : ce cruel coup franc de Jocelyn Gourvennec, avec Angers en 2005 (défaite 2-3 et élimination en 32e pour l’OM, au Vélodrome). Alerte bijou : pour les amateurs, c’est par ici.

Le risque pour TFC-OM : élevé ! Martin Braithwaite n’est pas le plus tueur des attaquants de Ligue 1 (un but tous les 6,6 tirs) mais il est irrégulier dans les deux sens : quand ça va bien, ça va très bien ! Les Marseillais (à l’époque) Sparagna et Manquillo se souviennent encore d’un double contact soyeux qui avait éliminé l’OM l’an dernier, en quarts de finale de Coupe de la Ligue. Tiens donc, c’était en prolongation