JUSTICEJugé pour un double meurtre, l’ex-gendarme clame son innocence

Marseille: Jugé pour un double meurtre, l'ex-gendarme clame son innocence

JUSTICELes deux meurtres ont été commis à six ans d’intervalle…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Jugé pour un meurtre et un assassinat commis à Marseille à six ans d’intervalle, Abdelkader Amrani, un ex-gendarme réserviste, s’est dit innocent à l’ouverture de son procès, jeudi, devant la . « Je suis totalement étranger aux faits qui me sont reprochés et je plaiderai non coupable », a déclaré l’accusé.

Cet homme de 45 ans, employé au service de la protection civile de la mairie de Marseille, conteste être l’auteur de l’homicide commis le 27 juin 2012 sur Marina Ciampi, 52 ans, retrouvée morte chez elle, asphyxiée par un sac plastique lui enserrant la tête et le cou entouré par le cordon d’un sèche-cheveux.

Présence d’ADN

La victime était en contact avec Abdelkader Amrani, via un site de rencontres. L’accusé justifie la présence de son ADN sur le corps de la victime et sur divers objets de l’appartement par une rencontre cinq jours avant le crime.

Mais Abdelkader Amrani comparaît aussi pour un autre homicide. Le 31 octobre 2012, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques a alerté sur la correspondance entre son ADN et des traces non identifiées relevées sur le corps d’Henriette Bernardi, 68 ans, découverte morte, en 2006 à son domicile.

Caractéristiques communes

La victime avait été étouffée avec une paire de collants enfoncée dans sa bouche et une pince à linge jaune enserrait ses narines. Au moment du meurtre l’accusé était employé comme agent du recensement, ayant en charge l’immeuble de la victime.

Abdelkader Amrani explique la présence de son ADN sur les ongles de la victime par le fait que, agressé lors de ses tournées de recensement, il était fréquemment soigné par des habitants. Dans l’acte d’accusation, les magistrats ont noté les caractéristiques communes « troublantes » de ces deux crimes : même tranche d’âge des victimes, mort par asphyxie et présence d’une pince à linge sur la scène de crime.