Un policier, accusé par une femme lors d’une garde à vue à Marseille, a été mis en examen mercredi et laissé libre sous contrôle judiciaire. Le contrôle judiciaire du fonctionnaire comprend l’interdiction de rencontrer la plaignante et l’interdiction d’exercer la fonction de policier, a-t-on appris de source judiciaire.

Un enfant né du viol

Aujourd’hui âgée de 25 ans, la jeune femme a déclaré que s’était produit alors qu’elle avait été placée en garde à vue, et que l’un des policiers l’avait obligée à avoir une relation sexuelle à son domicile qu’il allait perquisitionner. Elle a ajouté que les faits s’étaient produits « sans violence » et qu’un enfant était né du viol.

Une information judiciaire avait été ouverte en juillet « contre X » pour viol par personnes ayant autorité sur la victime et une enquête confiée à l’IGPN. Les tests ADN ont conclu qu’il était effectivement le père de l’enfant. , le policier « a fait état d’une relation consentie ».

« Deux versions contradictoires »

Il conteste également les propos de la plaignante, qui affirme que la relation aurait eu lieu pendant la perquisition sur le temps de la garde à vue. « On a deux versions totalement contradictoires avec une zone d’ombre majeure sur la réalité de l’infraction et rien ne s’est déroulé pendant la garde à vue », a réagi l’avocat du policier, Fabrice Labi.