FOOTBALLLes féminines de l'OM sont au fond du trou

OM: Comment les filles peuvent-elles relever la tête?

FOOTBALLLes féminines marseillaises promues sont avant-dernières de D1 après sept journées...
Christine Laemmel

C.L.

Après sept journées de D1, les féminines de l’OM n’ont engrangé que deux points. Elles ont entamé leur entrée dans l’élite le 11 septembre par un nul à Bordeaux, autre promu de la saison (1-1). Le 30 octobre, c’est à Rodez que les joueuses de Christophe Parra ont sauvé les meubles (2-2). A part ça, c’est l’hécatombe.

Un festival de défaites ponctué de quelques assassinats en règles : Les Olympiennes ont laissé les Lyonnaises inscrire six buts à Marseille. A Guingamp, pour le dernier match avant la trêve internationale, les Bretonnes en ont planté quatre. Aucune victoire en sept rencontres, le bilan fait mal, après une ultime saison en D2 où elles n’avaient perdu aucun match. La prochaine échéance, face aux joueuses de Juvisy, membre de l’incontestable Top 4 (Juvisy, Montpellier, Paris, Lyon), ne se présente pas sous les meilleurs auspices.

Dix recrues estivales

Les Olympiennes ont « du mal à faire un match plein », reconnaissait Christophe Parra après le nul obtenu à Rodez. Au-delà des résultats, les filles peinent à retrouver l’allant de la saison passée. Face au changement de ton de l’élite, même prendre du plaisir devient compliqué.

Cet été, l’Olympique de Marseille a pourtant recruté dix nouvelles joueuses. Tête de proue des arrivées, Kelly Gadea, qui évoluait à Montpellier. Pauline Peyraud-Magnin et Lalia Dali-Storti arrivaient aussi déjà de D1. Inès Boutaleb et Salomé Elisor ont quitté le centre de formation lyonnais pour l’élite marseillaise. Ajoutées au déjà rodées Pizzala, Lozé, Coton-Pélagie, Asseyi ou Soulard, l’équipe de Christophe Parra ne manque pas de ressources.

Mais le collectif si à l’aise en D2, découvre ensemble l’élite. Et même le staff, autour de Christophe Parra, patauge dans l’inconnu. Un « manque d’expérience » pardonné par beaucoup de supporters, conscients que l’objectif numéro un reste le maintien.

La nouvelle direction priée d'agir

Le projet né depuis cinq ans, s’étoffe année après année. En février 2016, l’OM a entrepris la création d'une section sportive féminine. Des signes encourageants, donc. Mais ne faudrait-il passer la seconde ? Avec le rachat du club par Frank Mc Court, la question se pose. L’homme d’affaires américain a annoncé vouloir injecter 200 millions d’euros dans le club dans les trois années à venir. Les féminines auront-elles leur part ? Ni le président Jacques-Henri Eyraud, ni le directeur sportif Andoni Zubizarreta n’ont pour le moment évoqué le versant féminin du club.

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La nouvelle direction a répété plusieurs fois la priorité de faire renaître le centre de formation marseillais, géré par l’Association OM de Jean-Pierre Foucault et Robert Nazaretian et non par le club directement. Bonne nouvelle, c’est aussi l’association qui chapeaute l’équipe féminine.

Dans sa démarche de diversifier le public des tribunes du Stade Vélodrome, le club ne semble pas complètement oublier les filles. L’OM a annoncé de l’équipe masculine une place pour la réception de Juvisy le 20 novembre. Les supporters ayant acheté une place pour OM-Caen (chez les hommes) le même jour à 17h, pourront aussi assister gratuitement à la rencontre des dames, à 14h30.