On savait déjà que n’était pas fan du rachat de par l’homme d’affaires américain . Le président de la Fédération française de football estime que le club « aurait pu intéresser des entreprises françaises », avait-il déclaré au fin octobre.

Le patron du foot français a précisé le fond de sa pensée mardi. « A Marseille, il fallait faire quelque chose, a expliqué à l’AFP. Ce n’est pas parce qu’il [ ] a fait des choses intéressantes aux Etats-Unis que ça va forcément réussir, mais c’est le souhait complet que ça fonctionne. Margarita [Louis-Dreyfus, ex-propriétaire de ] ne s’en occupait plus trop. »

L’OM, cet outsider

Sceptique, celui qui doit se prononcer en fin de semaine sur son avenir à la tête de la FFF concède que devrait progressivement, compte tenu des 200 millions d’euros que Frank McCourt prévoit d’injecter, retrouver le haut du classement de la Ligue 1. « Marseille a trouvé quelqu’un, s’il met l’argent qu’il a promis, Marseille peut retrouver rapidement de quoi taquiner le , taquiner seulement, a-t-il estimé. Il est certain que Marseille ne peut pas être 14e. »

Mais Noël Le Graët reste fermement opposé à la généralisation des actionnariats étrangers dans le championnat. « Par contre, poursuit-il, que tous nos clubs se vendent aux étrangers demain, non, je suis plutôt fâché. Imaginons que les vingt clubs soient repris avec le même budget que le Qatar : il y aurait un dernier, dix faillites, des crises dingues. Il faut quatre grands clubs, de façon assez régulière, comme dans tous les grands championnats, et des outsiders qui travaillent, qui peuvent taquiner. »

D’après la définition de Noël Le Graët, appartient donc aux outsiders. Et selon lui, c’est très bien comme ça.