Le comité de candidature de a lancé mardi à Marseille une « campagne nationale » de sensibilisation, « à un an d’une date qui peut être historique pour la France », selon son coprésident Tony Estanguet. Le 13 septembre 2017, le vote du comité exécutif du CIO choisira qui de Paris, Los Angeles, Rome ou Budapest, accueillera les .

Si la capitale française est retenue, Marseille accueillera . Pas forcément les plus suivies par les spectateurs mais sans doute celles qui offrent le plus beau spectacle. Et c’est bien sûr ça que la ville mise.

Quelles épreuves pourrait-on voir ? Les dix épreuves de voile, dont une sur planche à voile (la Française à Rio, Pierre Le Coq le bronze), huit sur des bateaux à dérives (dont en 470) et une sur catamaran.

Comme c’est probablement un peu flou, voilà en images l’arrivée du duo français cet été :

Le public pourra-t-il y voir quelque chose ? Oui. C’est le point fort de la candidature marseillaise. Le « balcon naturel » constitué par la corniche Kennedy, longe le plan d’eau où se dérouleraient les régates. La seule tribune construite pour l’occasion, pourra accueillir 5.000 spectacteurs et sera payante. Les gradins seront installés entre « l’Hélice », monument pour les rapatriés d’Algérie et le très chic Palm Beach Hôtel. « C’est une demande du CIO », assure Réault. Le prix des places ? « Il y aura de tout, comme au Vélodrome ». Entre 500.000 et un million de personnes sont attendues.

Combien ça va coûter ? Les prévisions sont les mêmes depuis un an : 20 millions d’euros, dont une partie sera prise en charge par le CIO, pour tout ce qui concerne les athlètes. « On est dans l’esprit olympique », souligne Didier Réault, adjoint à la mer de la mairie de Marseille. Le montant global de l’événement se chiffrerait à six milliards d’euros, soit deux fois moins que pour Londres en 2012.

Quels travaux auront lieu ? En plus de la construction de la tribune payante, un réaménagement du est prévu. Il s’agit de « libérer de l’espace au niveau des quais, explique Didier Réault et d’améliorer les accès handicapés ». Le village olympique sera situé au Parc Chanot ou au Parc Borély. Il accueillerait 700 à 800 athlètes et accompagnants. Aucun travaux supplémentaires n’est prévu pour le moment. Le concept de « fan walk » de l’ , devrait être reconduit. Il s’agit en fait de marcher 25 minutes entre les plages du Prado (d’où voir les courses) et le métro le plus proche (rond-point du Prado).

Les aménagements prévus sont assez bien représentés sur cette vidéo :

Quelles sont les chances de Paris et Marseille ? Evidemment, rien n’est fait. Cf la . La ville qui tient les paris pour le moment, c’est plutôt Los Angeles. « Ça va être difficile, ne cache pas Tony Estanguet co-président du comité de candidature, mais c’est possible. Notre dossier est solide, on l’a testé à Rio ». Marseille n’a en tout cas pas à rougir de son plan d’eau : « C’est une vraie belle base nautique », s’enthousiasme Nathalie Simon, ancienne championne de planche à voile, qui habite Marseille. Hélène Defrance renchérit : « C’est un site très beau, note d’abord la médaillée à , qui peut être très intéressant car il y a des secteurs de vent différents et divers états de mer. C’est un vrai challenge pour les athlètes. J’y crois dur comme fer. »