TRANSPORTSLe desserte maritime de la Corse revue

Corse: Un nouvel outil juridique pour gérer la desserte maritime

TRANSPORTSLes nationalistes aspirent à mieux maîtriser la politique de transports insulaire…
Le ferry Jean Nicoli de la compagnie Corsica Linea.
Le ferry Jean Nicoli de la compagnie Corsica Linea. - PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
20 Minutes avec AFP

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L’Assemblée territoriale de s’est prononcée mardi en faveur de la création d’une nouvelle structure juridique pour gérer sa desserte maritime et en finir avec les insécurités juridiques qui ont plombé la .

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Un nouveau mode de gestion

« Héritière d’une histoire dans ce dossier où le contentieux a été la règle, la nouvelle majorité territoriale de la a voulu promouvoir une proposition radicalement différente sur le plan de la gestion du système de continuité territoriale maritime », a rappelé le président de l’Office des Transports de la Corse, Jean-Félix Acquaviva, dans un discours préliminaire au vote.

Cette nouvelle stratégie, qui doit aboutir à la création de plusieurs compagnies régionales en lieu et place de l’actuelle , devrait permettre à la Corse de posséder des bateaux via une société d’économie mixte.

Elle était portée par les nationalistes depuis leur arrivée à la tête de la collectivité en décembre, qui aspirent également à travers ce mode de gestion à mieux maîtriser la politique de transports et atténuer la contrainte d’insularité avec un abaissement des prix.

Deux sociétés d’exploitation

Le collectivité prévoit de mettre en place deux sociétés d’exploitation, l’une pour assurer les rotations entre les ports principaux (Ajaccio et Bastia) et Marseille, l’autre pour assurer la desserte entre les ports secondaires (Ile Rousse, Propriano et Porto-Vecchio) et Marseille.

Elles prendront la forme de Sociétés d’Economie Mixte à Opération Prioritaire (SEMOP) et seront fondées sur un partenariat public-privé entre la Collectivité Territoriale de Corse (CTC) et des opérateurs privés retenus par appel d’offres. Ces SEMOP auront leurs sièges en Corse et n’auront pour seul objet que le service public de continuité.

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Une société d’économie mixte d’investissement sera également créée, dont le capital sera détenu à au moins 70 % par la CTC. « La société d’investissement programmera l’acquisition des navires pour pouvoir les affréter à ces SEMOP », a précisé le président de l’OTC.

Actuellement la desserte maritime de la Corse est assurée au travers d’une délégation de service public, un mode de gestion régulièrement contesté devant les autorités européennes de la concurrence. Le nouveau mode de gestion voté ce mardi entrera donc en vigueur au 1er octobre 2017.

Un deuxième rapport a également été adopté par l’Assemblée de Corse dans la foulée : celui-ci prévoit l’achat pour 10 millions d’euros de deux navires de l’ex-SNCM (Paglia Orba et Monte d’Oro) . Dès le 1er octobre 2017, la CTC disposera donc de ces deux navires pour débuter l’exploitation de la compagnie régionale.