Ils étaient tous là ce lundi matin. Tous : L’Equipe, Le Parisien, La Provence, 20 Minutes… Tous les médias étaient au rendez-vous vers 10 h du matin, début de la reprise de l’entraînement de l’OM. Les supporters, eux, ne sont pas venus.

Plus de journalistes que de supporters

Au climax de ce qui promettait d’être une forte mobilisation, après la débâcle sous haute tension face à Rennes, ils étaient quatre. "Doumé", supportrice Ultra venue sur son scooter. Un discret "dingue de Mandanda", un badaud et Thibault, le premier à arriver (et probablement le dernier à partir).

Le salarié de la RTM a passé plus de deux heures à attendre et refaire le monde avec la grappe de journalistes, les policiers immobiles devant leur véhicule posé près des arrières, et à l’occasion les vigiles, un peu tendus.

Les joueurs s’abstiennent de commentaires

C’est que malgré l’absence de supporters, la sécurité a été renforcée aux abords du centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus. Deux véhicules de police ont stationné presque toutes la matinée devant les grilles. Même quand, par une route adjacente publique, certains se hissent sur un muret pour entrevoir l’entraînement, fermé à la presse et au public, ils sont prestement priés de rebrousser chemin.

Après la séance assurée par Michel, Rolando, Ocampos, Barrada et De Ceglie, feront une très brève apparition aux alentours de 13 h, juste le temps de passer la barrière de sécurité. Aucun ne s’est exprimé.