STAND UP PADDLEVIDEO. Transatlantique en paddle: Nicolas Jarossay s'élance dans un mois

VIDEO. Transatlantique en paddle: Nicolas Jarossay s'élance dans un mois

STAND UP PADDLELe Marseillais a mis ce lundi sa planche en conteneur, direction le Cap-Vert...
Transatlantique en paddle.
Transatlantique en paddle. - CL
Christine Laemmel

Christine Laemmel

C’est le moment des adieux pour Nicolas Jarossay. Les adieux à sa planche de carbone et fibre de verre, qu’il a mise ce lundi en conteneur. Son paddle quittera les Aygalades vendredi, pour un voyage de cinq semaines direction le Cap-Vert. Après trois ans de préparatifs, le pompier s’élancera pour sa traversée de l’Atlantique, depuis l’archipel d’Afrique de l’Ouest dans un gros mois, autour du 1er avril.

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« Mentalement, j’attends que ça »

Les cernes creusés par les derniers préparatifs, Nicolas jongle entre les journalistes présents sur le parking de l’entreprise de transport. Il trépigne d’impatience. « Mentalement, j’attends que ça, répond-il du tac au tac. Ça fait trois ans que je me prépare. Là, ça y est, j’y suis. » Le rameur table sur un périple de 60 à 75 jours, entre le Cap-Vert et la Martinique, même s’il espère « qu’en moins de 50 jours, c’est jouable ».

Transatlantique en paddle : la cabine (un matelas sera ajouté et des hublots installés) - CL

Charcuterie et désalinisateur

Au milieu des conteneurs chargés et déchargés par un immense transpalette, Corinne et les potes de caserne de Nicolas s’affairent eux pour charger tout le matériel qui fera le voyage avec le paddle. Des « paniers-repas » pour trois mois : boîtes de sardines, mousse au chocolat ou même charcuterie sous vide, « pour faire du gras ». Numérotés de 1 à 6, pour autant de variétés de menus. Une pharmacie également, ses désalinisateurs, sa combinaison de survie.

Transatlantique en paddle : les paniers-repas - CL


Une fois la planche de 120 kg et 7 m de long poncée, une couche de mastic apposée, les dernières portes et hublots fixés, de même que l’antenne et le panneau solaire, ce sera le grand départ, en fonction de la météo. « Je pars s’il n’y a pas de vents contraires, détaille le navigateur. Je ne vais pas prendre le risque de reculer. » Et ça ne collerait pas vraiment au personnage.