FOOTBALLEuro 2016: Les fans-zones maintenues à Marseille pour le moment

Euro 2016: Les fans-zones maintenues à Marseille pour le moment

FOOTBALLLa préfecture des Bouches-du-Rhône précise qu'elle suivra les recommandations du ministère de l'Intérieur...
Christine Laemmel

C.L.

A sept mois du début de l’Euro 2016 de football en France, les attentats de Paris bousculent les prévisions de sécurité. Alors que certaines villes commencent à exprimer des réticences, Bernard Cazeneuve a annoncé ce mardi que les fans-zones, espace de rassemblement du public avant, pendant et après les matchs, prévus dans chaque ville hôte, seraient maintenues.

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Contactée par 20 Minutes, la préfecture des Bouches-du-Rhône assure que si la sécurité sera évidemment renforcée, aucune suppression des fans-zones ou des diffusions des matchs sur écran géant, n’est en discussion à Marseille pour le moment.

« Nous suivrons les décisions gouvernementales, précise la préfecture, mais les modalités précises ne sont pas encore décidées ». A Marseille, deuxième ville la plus impliquée après Paris, six rencontres sont prévues, plus de 210.000 visiteurs français, 140.000 étrangers et 8.000 VIP sont attendus au stade Vélodrome. Dans la fan-zone du Prado, plus de 136.000 spectateurs étrangers sont espérés.

Toulouse, Bordeaux et Strasbourg doutent

A Toulouse, le maire Jean-Luc Moudenc, a exprimé son envie « de ne pas installer » de fans-zones. A Bordeaux, Alain Juppé a prévu de s’assurer les services d’une société de sécurité privée, s’inquiétant du coût de cette mesure. A Strasbourg, la fan-zone aurait peu de chances de voir le jour.

« L’UEFA a toujours dit que les fans-zones seront ce que les villes décideront d’en faire, a appuyé Jacques Lambert, patron de l'organisation de l'Euro. Ce qui ressort d’exigences de sécurité nouvelles, c’est que l’on ira peut-être encore plus loin dans la flexibilité ».

Dans son allocution, Bernard Cazeneuve a indiqué que les moyens de video-protection allaient être renforcés ainsi que les moyens humains. L’évaluation des besoins supplémentaires se fera site par site, et non de manière globale. Le surcoût des mesures de sécurité additionnelles devrait être supporté par l’Etat, les villes hôtes et l’UEFA, organisatrice de l’Euro via la SAS Euro-2016.