«Un stade c’est facile, une piscine, c’est complexe. » Interrogé par 20 Minutes au lendemain de l’intoxication de 88 personnes au chlore à la piscine Desautel, l’adjoint aux sports de Marseille Richard Miron s’est voulu rassurant. Et pédagogique.

Panne de vanne

Les émanations ayant provoqué l’hospitalisation temporaire de cinq enfants, sont dues d’après ses explications, à un défaut du système informatique. Une panne serait survenue sur une vanne du circuit de traitement de l’eau, entraînant son arrêt. « Mais l’apport de chlore gazeux, lui, ne s’est pas stoppé », développe-t-il, et s’est stocké.

Lors du redémarrage de la vanne, tout le chlore a été libéré d’un coup. « Le système informatique sera réparé d’ici la fin de semaine » a assuré Richard Miron. D’ici là, le personnel de la piscine Desautel redoublera de vigilance si une panne survient à nouveau.

Marseille, « pas si mauvaise élève » en matière de piscine

Réagissant aux critiques répétées sur l’état des piscines marseillaises, l’adjoint au maire a estimé, que l' «on ne peut pas être excédé par tout, tout le temps. Ce sont des systèmes qui sont complexes. Quand on achète une voiture neuve, il arrive qu’on tombe en panne en sortant du garage. » La piscine avait en effet rouvert depuis seulement quatre jours, après neuf mois de travaux et 750.000 euros dépensés.

A nouveau ouverte au public dès ce jeudi, la piscine Desautel fait partie des cinq sites aquatiques accessibles en août. « Nous aurons à la rentrée, 13 centres sur 14 qui seront en fonctionnement, a complété Richard Miron. On a besoin de bassins supplémentaires mais on n’est pas si mauvais élèves que ça. »