FAITS DIVERSMarseille : Quatre nouveaux suspects déférés dans l'affaire des tirs à la Castellane

Marseille : Quatre nouveaux suspects déférés dans l'affaire des tirs à la Castellane

FAITS DIVERSCe sont trois hommes et une femme…
Marseille le 09 FEVRIER 2015. Les forces de l'ordre investissent la citÈ de la Castellane aprËs des tirs d'armes automatiques dans la matinÈe.
Marseille le 09 FEVRIER 2015. Les forces de l'ordre investissent la citÈ de la Castellane aprËs des tirs d'armes automatiques dans la matinÈe. - Amandine Rancoule / 20 Minutes
Amandine Rancoule

A.R. avec AFP

Quatre jeunes gens soupçonnés d’être impliqués dans la fusillade ayant pris pour cible des policiers dans la cité de la Castellane en février ont été déférés vendredi devant le parquet de Marseille, a-t-on appris de source judiciaire.

Un mandat de dépôt a été requis contre trois d’entre eux, trois hommes de 19, 26 et 32 ans, le dernier ayant été extrait de la prison des Baumettes. Une femme de 22 ans a également été présentée à la juge d’instruction, a-t-on précisé de même source.

Leurs traces ADN et leurs empreintes papillaires ont été découvertes par les enquêteurs sur différents objets ainsi que sur des paquets de stupéfiants dans l’appartement de la cité où des membres du commando défendant leur « plan stups » face à une bande rivale s’étaient réfugiés. Ces quatre personnes, dont une habitante la Castellane, ont été interpellées mardi.

Huit personnes déjà mises en examen

Sept hommes et une femme ont déjà été mis en examen dans le cadre de cette enquête pour tentatives d’homicide volontaire en bande organisée sur personnes dépositaires de l’autorité publique, infraction à la législation sur les stupéfiants, acquisition illégale d’armes et de munitions en bande organisée et association de malfaiteurs. Tous ont été placés en détention provisoire.

Le 9 février, quelques heures avant l’arrivée du Premier ministre Manuel Valls, accompagné de plusieurs ministres, à Marseille, une soixantaine de coups de feu tirés à l’aide de fusils d’assaut Kalachnikov par des membres d’une des deux bandes rivales qui s’apprêtaient à en découdre, avaient pris pour cible plusieurs voitures de police. Dans l’une d’elles se trouvait le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel, qui avait dû se réfugier derrière son véhicule pour se protéger des balles.