EDUCATIONMarseille: Les conseils d'école vont devoir encore voter sur les rythmes scolaires

Marseille: Les conseils d'école vont devoir encore voter sur les rythmes scolaires

EDUCATIONLa ville demande l'organisation d'une nouvelle consultation dont les résultats devront être transmis «le 9 avril au soir au plus tard»...
Amandine Rancoule

Amandine Rancoule

Les conseils d'école vont encore devoir se réunir, rapporte La Provence. Dans un courrier daté du 27 mars, la ville, «en concertation avec les services de l'Education Nationale», demande aux écoles marseillaises de revoter jusqu'au 9 avril sur la nouvelle organisation de la semaine scolaire. Déjà, lundi, le Rectorat faisait part à 20 Minutes du rejet de la nouvelle organisation par la majorité des écoles. La ville, parlait, elle, de «résultats mitigés».

«Nous avons dû constater l'absence de réponse d'un nombre conséquent d'écoles»

La commune prévoit de regrouper les activités périscolaires (TAP), devenues payantes, les mardis après-midi ou les jeudis après-midi selon les arrondissements.

«L'analyse des avis exprimés révèle que la consultation ne fait pas ressortir un résultat clair et représentatif de la communauté éducative, écrit la mairie. Nous avons dû constater l'absence de réponse d'un nombre conséquent d'écoles», souligne la ville dans ce courrier publié sur la page Facebook «Les gilets jaunes contre la réforme des rythmes scolaires».

45 minutes par jour de 13h30 à 14h15?

Les conseils vont donc devoir encore choisir le mardi ou le jeudi pour l'organisation des temps d'activité périscolaires. «A défaut, l'organisation de la semaine soumise à la validation de Monsieur le Recteur, consisterait à répartir les 3 heures de TAP sur quatre après-midi, à raison de 3/4 d'heure par jour de 13h30 à 14h15 en continuité du service de restauration», écrit la mairie dans ce courrier. Les classes reprendront donc à 14h15 les lundis, mardis, jeudis et vendredis.

JUSTICE

Le Conseil d'État a estimé qu'il n'avait pas lieu de statuer sur le pourvoi de Marseille contre une ordonnance du tribunal administratif qui lui enjoignait de mettre en place des activités périscolaires, car elle l'a déjà fait. Saisi par plusieurs parents d'élèves, le tribunal administratif avait ordonné, le 10 octobre, à la commune d'accélérer la mise en place des activités périscolaires. La municipalité avait saisi le Conseil d'État pour faire annuler l'ordonnance du juge des référés.