POLITIQUEMarseille: Marine Le Pen évoque un «tremblement de terre»

Marseille: Marine Le Pen évoque un «tremblement de terre»

POLITIQUELa présidente du Front national a participé mercredi soir à un dîner-débat avec ses militants à Marseille...
Mickael Penverne

M.P.

Marine Le Pen ne veut pas faire de «pronostic» pour les élections départementales dans les Bouches-du-Rhône. En campagne mardi dans le Vaucluse, la présidente du FN avait qualifié ce département de «terre béni des dieux» avant d’assurer que son parti serait présent au second tour dans l’ensemble des cantons.

Mercredi, à Marseille, la présidente du FN s’est montrée un peu plus prudente sur les résultats de dimanche. «Je ne fais pas de pronostic. Mais nous voulons envoyer un maximum d’élus dans les conseils départementaux», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse qui précédait un «dîner-débat» avec des militants.

Un scrutin «politique»

Selon Marine Le Pen, le FN peut espérer emporter au moins un département : «Nous savons que dans certains départements, nous serons dans l’opposition. Et puis dans d’autres départements, nous pouvons gagner. Lesquels ? On verra […]. Mais si nous gagnons un ou plusieurs départements, ce sera un tremblement de terre».

Le Var et le Vaucluse font partie de ces collectivités qui peuvent basculer. Mais dans les Bouches-du-Rhône, le parti aura du mal à prétendre à la victoire finale. «C’est une élection difficile à prévoir parce qu’on est sur un scrutin qui sera politique mais aussi sur un vote clientéliste, indique Adrien Mexis, directeur de cabinet de Stéphane Ravier. Je pense qu’on sera au moins présent au second tour dans 25 des 29 cantons du département».

Adrien Mexis représentera le FN lors de l’élection du président du conseil départemental.

Le Front national n’a pas organisé de meeting à Marseille pour ces élections départementales. Pourtant, la ville compte un des deux sénateurs du Front national. «C’est pour des raisons financières, a expliqué Stéphane Ravier. Nos candidats ont déjà investi dans des documents de campagne. Nous n’avons pas eu les moyens matériels et financiers de faire autre chose».