L'association de protection du littoral, Surfrider, lance cette semaine la 20e édition des Initiatives Océanes. Plusieurs collectes de déchets sont organisées sur les plages, lacs, rivières etc.

« ORGANIZE and TAKE PART in the 20th edition of #OceanInitiatives http://t.co/AkDXx7YcIK pic.twitter.com/LFzd7GILJT — Surfrider Europe (@surfridereurope) February 7, 2015 »

Dans la région plus d'une cinquantaine de collectes sont prévues. Cette année, Surfrider mise sur une prise de conscience en «tant que consommateur, dans la pollution des océans par les déchets aquatiques», sous le slogan «quand on achète c'est la mer qui paie».

« Quand on achète, c'est la mer qui paye. #InitiativesOceanes 2015 #Surfrider http://t.co/CFHKzl1X07 pic.twitter.com/mwbwimnUOI — Surfrider Marseille (@SurfriderMars) February 4, 2015 »

A Marseille, dès jeudi, les écoliers de Bonneveine 2 vont collecter les déchets à la Pointe Rouge et sur les plages du Prado. Samedi, Surfrider et l'auberge de jeunesse de Bonneveine proposent une collecte de déchets sur la plage et aux alentours: sur l'eau en kayack, dans l'eau en plongée ou encore en randonnée. Enfin, dimanche, une grande collecte de déchets se déroule de 10h à 12h dans la calanque de Marseilleveyre.

En novembre, le navire Tara a rendu les conclusions de sept mois de navigation en Méditerranée à traquer le plastique. Des filets sont laissés derrière le bateau pendant cinq heures et ramassent les débris dans les premiers centimètres de la colonne d’eau. Le constat est alarmant: sur les 350 «traits de filet» réalisés par les scientifiques, pas un seul n’est revenu vierge de microdéchets plastiques. La composition chimique du plastique collecté est actuellement étudiée. Les premiers résultats devraient être connus au printemps.

La Méditerranée représente moins de 1% de la surface des océans et reste une incroyable réserve de biodiversité avec 8% des espèces, mais elle subit une forte pression avec 90% de la pollution qui vient de la terre.