FOOTBALLOM: «On enquête sur le club et on ne parle plus de l'assassinat de mon fils...», regrette José Anigo

OM: «On enquête sur le club et on ne parle plus de l'assassinat de mon fils...», regrette José Anigo

FOOTBALLL'ancien directeur sportif de l'OM est revenu pour la première fois sur sa garde à vue dans l'affaire des transferts suspects...
Loic Becart

Loic Becart

Cela fait neuf mois que José Anigo a quitté Marseille. Il est parti en Afrique, où il est recruteur pour le compte de l'OM. L'ancien entraîneur et directeur sportif du club n'est revenu qu'une fois dans la cité phocéenne, mais pas pour aller au Vélodrome. Il a en effet passé passé 48 heures en garde à vue à Marseille, en janvier, dans le cadre d'une affaire de transferts présumés douteux.

«Personnellement, je n'ai pas le sentiment d'avoir quelque chose à me reprocher, se défend-t-il ce dimanche au micro de "Téléfoot". Tout ce que j'ai eu à dire, je l'ai dit. Ca reste la justice, peut-être que leur regard est différent. Mais je n'ai pas le sentiment d'avoir fait quelque chose de malsain. Les histoires de rétrocommissions, d'agents et ainsi de suite, je crois que c'est ce qu'il se passe dans le foot en France, en Europe, dans le monde. Je ne vois pas pourquoi on regarderait qu'à Marseille alors que ça se fait partout.»



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Ce passage devant les enquêteurs passe d'autant plus mal pour Anigo que l'affaire de l'assassinat de son fils, en septembre 2013, n'a toujours pas été élucidée. «Quand je vois ce qu'on fait sur l'OM, toutes ces enquêtes, et qu'on ne parle plus ou presque d'assassinats comme celui de mon fils, je reste perplexe sur la manière dont fonctionne la justice en France, lâche-t-il. C'est pour ça, quand je me suis retrouvé en garde à vue, je me suis dit: "C'est Marseille, c'est l'OM, c'est un beau trophée". Mais il y a des choses plus graves, plus importantes, et c'est mon avis, sur lesquelles on ne met pas de moyens.»