FOOTOM: Bielsa, un entraîneur «moyen et médiocre»

OM: Bielsa, un entraîneur «moyen et médiocre»

FOOTL'entraîneur de l'OM a confirmé, lors d'une conférence de presse avant le choc contre l'OL, que le groupe était en «autogestion»...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'entraîneur marseillais s'exprimait lors d'une conférence de presse, avant la rencontre de dimanche, contre l'Olympique Lyonnais.

Pensez-vous être en mesure de gagner ce match et comment l'avez-vous préparé?

Oui bien sûr que nous pouvons gagner, vu la qualité de nos joueurs, leur caractère et leur ambition. Après la défaite à Caen, l'essentiel du travail a été axé sur la correction des erreurs qu'on a faites lors de ce match. Cette semaine, le travail de préparation a été fait davantage sur le match de dimanche. De toutes les manières on est dans une étape où l'autogestion du groupe est la priorité.

Pouvez-vous expliciter ce terme d'autogestion?

Parfois, l'impulsion pour développer les compétences permettant de répondre aux nécessités du haut niveau trouve son origine dans le staff technique, et parfois c'est à l'initiative des joueurs. En ce moment, ce sont les joueurs qui ont l'initiative. J'observe cela comme un signe de maturité et de croissance. Quand un groupe n'a pas besoin de recevoir d'ordres pour faire le nécessaire, parce qu'il y a les impulsions internes pour résoudre les problèmes, l'intervention de l'entraîneur n'est pas nécessaire. Après la victoire de Caen, il a été dit que les exigences de l'entraîneur ont provoqué de la fatigue, du rejet. Je lis ces messages et j'ai essayé de répondre de manière satisfaisante.

Souffrez-vous de cette remise en cause?

L'autorité souffre toujours de s'amoindrir (...) J'ai fait des concessions qui ont affaibli ma manière de faire les choses, pour que ça continue à aller de l'avant (...). Quand on voit que ce que l'ont fait ne donne pas le résultat espéré, il y a deux chemins: responsabiliser ceux qui exécutent ou réviser les consignes que l'on donne. L'équipe a obtenu trois points en quatre matches contre des adversaires avec moins de possibilités. J'ai choisi de revoir les consignes, j'ai écouté ce que ressentaient les interprètes, et j'ai inclus leurs opinions dans les analyses. Admettre qu'il faut varier les outils exige d'accepter la diminution de l'estime de soi, qui dans mon cas était peut-être surdimensionné par la valorisation externe qui se faisait de mon travail. Moi, j'ai toujours su que j'étais moyen et médiocre.