SECURITETirs à la kalachnikov à Marseille: la PJ tente d'établir le déroulement des faits

Tirs à la kalachnikov à Marseille: la PJ tente d'établir le déroulement des faits

SECURITEDes auditions sont toujours en cours...
Marseille le 09 FEVRIER 2015. Les forces de l'ordre investissent la cité de la Castellane après des tirs d'armes automatiques dans la matinée.
Marseille le 09 FEVRIER 2015. Les forces de l'ordre investissent la cité de la Castellane après des tirs d'armes automatiques dans la matinée. - Amandine Rancoule / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les enquêteurs de la police judiciaire de Marseille s'attachaient mardi à établir le «déroulement exact des faits» intervenus lundi à la Castellane (16e), où des forces de l'ordre ont été prises pour cible à la kalachnikov, a-t-on appris de source policière.

«Nous voulons savoir ce qui s'est passé avec certitude», a expliqué cette source, expliquant que des «auditions» étaient encore en cours.

Des individus cagoulés signalés

«On nous parle d'individus cagoulés (...). Nous cherchons à savoir ce qu'ils étaient en train de faire», a ajouté cette source.

«Il y a un premier appel pour signaler des individus cagoulés», détaille-t-elle. «Après, il y a des tirs, c'est indiscutable, contre la police», précise-t-elle, mais les enquêteurs s'interrogent sur d'autres tirs, postérieurs ou antérieurs, sachant que les policiers ont retrouvé " des douilles à un seul endroit.

Par ailleurs, «un véhicule, une BMW faussement immatriculée», a été retrouvé à proximité de l'appartement investi lundi par les forces de l'ordre et dans lequel sept kalachnikovs et plusieurs kilos de drogue ont été retrouvés.

Les enquêteurs ont saisi dans cette voiture «deux fusils à pompe, 400 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles».

Plaque tournante du trafic de drogue

Appelés par des riverains pour des coups de kalachnikov tirés en l'air, des policiers ont été pris pour cible lundi matin dans la cité sensible de la Castellane, lieu emblématique des quartiers nord, connu pour être une plaque tournante du trafic de drogue.

Ces tirs sont intervenus quelques heures avant la visite du Premier ministre, Manuel Valls, venu présenter des résultats «encourageants» dans la lutte contre la délinquance et qui a qualifié ces tirs d'«inacceptables».