«On a joué sur une pelouse du Vélodrome meilleure que celle-ci. Après, il y a la météo et c’est la période qui veut ça. Les jardiniers vont faire ce qu’il faut pour le prochain match.» Cette déclaration de Brice Dja Djédjé après OM-Guingamp le 18 janvier résume parfaitement la situation à laquelle est confrontée beaucoup de clubs.

Avec la période hivernale et la baisse des températures, les terrains français ont parfois tendance à ressembler à des «champs de patate». A Marseille, il n’y aurait pas de souci de ce genre. «Il y a eu des problèmes au début, quand le stade a été inauguré, indique-t-on du côté du Vélodrome. Ca faisait de grosses escalopes mais depuis ça va mieux.» Depuis la pelouse a été changée. Mais des traces d'«escalopes» se voient encore de haut, où on distingue des plaques plus vertes que d’autres qui ont bouché ces trous.

«Pas de demandes du club»

Conséquence surprenante de la couverture du stade: la pelouse manque de lumière l’hiver. Avant, sans abri au-dessus des tribunes, il n’y avait pas ce problème. La solution, c’est la luminothérapie appliquée entre chaque match, à savoir des rampes reproduisant la lumière du soleil aux endroits qui en manquent. Déjà lors de la saison 2013-2014, ce moyen avait été utilisé.

En tout cas, «il n’y a pas de demandes particulières du club sur l’entretien», assure-t-on au stade Vélodrome. Pourtant, le club voit son nom affiché à côté du SM Caen, en milieu de tableau du très anecdotique championnat des pelouses mis en place par la LFP... pour inciter les clubs à s’investir dans ce domaine.