Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Marseille contre l'austérité et la précarité, à l'appel de différents syndicats et partis de gauche dont la CGT, Solidaires-13, le PCF et le NPA.

Derrière une banderole «Licenciements, bas salaires, précarité, austérité - Les Bouches-du-Rhône en ont assez!», le cortège a notamment rassemblé des employés de plusieurs entreprises de la région en difficulté. Il y avait des salariés du quotidien La Marseillaise ou de la SNCM, tous deux en redressement judiciaire, ainsi que des Moulins Maurel et de Saint-Louis Sucre, dont la partie raffinage va être abandonnée.

Rendez-vous avec les parlementaires

«Aujourd'hui, ce n'est pas que pour la SNCM», a déclaré Frédéric Alpozzo, leader de la CGT à la SNCM. «Je défile en premier lieu pour l'emploi, et dans le cas de la SNCM, de Saint-Louis Sucre ou des Moulins Maurel, il ne peut pas y avoir de règlement de la question du chômage sans industrie», a-t-il relevé.

Plusieurs dizaines de personnes ont envahi jeudi, dans le calme, le siège de la fédération PS, rue Montgrand à Marseille, à l'appel de la CGT. Ils ont demandé un rendez-vous avec tous les parlementaires socialistes du département. Jean-David Ciot, Le Premier secrétaire fédéral, qui n'était présent s'est engagé à l'organiser «très rapidement».