Alors que les «dames pipi» de la gare Saint-Charles (1er) sont en grève depuis le 20 janvier pour le maintien de leur travail, la ville de Marseille étudie toujours la possibilité d’avoir recours à cet emploi dans le cadre d’installation de toilettes publiques.

Sept sanisettes en ville

«C’est un projet en phase d’étude que nous envisageons très sérieusement», indique Monique Cordier, l’adjointe au maire chargée des espaces verts, de parcs et jardins.

Début janvier, l’élue a assisté à une réunion pour faire le point sur les toilettes publiques. Selon l’association Eau Bien Commun PACA, il y aurait seulement sept sanisettes à Marseille, dont seulement trois en état de fonctionnement, pour 400 à Paris et 150 à Lyon.

«On essaye de trouver des locaux commerciaux avec qui on pourrait faire une convention de location, indique Monique Cordier. Les locaux pourraient être mis à disposition sous des franchises. On pourrait alors associer un point WC avec une activité commerciale, type cordonnerie».

Une idée parmi d’autres car, pour s’adapter au nombre d’habitants dans le secteur, plusieurs types de solutions sont à l’étude comme des toilettes intégrées au mobilier urbain.