FOOTBALLMercato: Le meilleur et le pire des transferts hivernaux de l’OM

Mercato: Le meilleur et le pire des transferts hivernaux de l’OM

FOOTBALLIl y a eu Barthez et Taiwo mais aussi Nakata et Krupoviesa...
Fabien Barthez avec l'OM en 2005
Fabien Barthez avec l'OM en 2005 - IVAN SEKRETAREV/AP/SIPA
Loic Becart

Loic Becart

Recruter ou ne pas recruter en janvier? C’est le dilemme qui se pose au président de l’OM Vincent Labrune. Il a annoncé avant la trêve qu’il n’y aurait ni arrivée ni départ. Mais les dernières contre-performances et l’absence de deux titulaires pendant la CAN pourraient changer la donne. Recruter au mercato hivernal est-il toujours un bon coup? Retour sur quelques bonnes et mauvaises pioches de l’OM en janvier.

Ils ont brillé dès leur arrivée

Début d’année 2004, Fabien Barthez signe son retour à l’OM. Relégué sur le banc de Manchester United par Tim Howard, le gardien international arrive sous forme d’un prêt. Pour son premier match, le «divin chauve» frappe fort en arrêtant un pénalty en séance de tirs au but contre Strasbourg, en Coupe de France, puis en marquant le sien. Il emmènera l’OM jusqu’à la finale de la Coupe UEFA, durant laquelle il prendra un carton rouge. Barthez restera finalement à l’OM jusqu’en 2006 et son passage à l’OM restera tout de même entaché d’une suspension de six mois pour avoir craché sur un arbitre.

Arrivé plus discrètement en 2005, Taye Taiwo s’est vite fait une place. Recruté pour pallier le départ de Bixente Lizarazu, le Nigérian restera six ans sur la Canebière, devenant une des coqueluches du public marseillais. Son aide était aussi précieuse sur coup de pied arrêté, à l’image du coup-franc inscrit en 2006 contre Rennes en demi-finale de Coupe de France.



En 2006, c’est la double bonne pioche. Toifilou Maoulida et Mickaël Pagis rejoignent l’OM pour renforcer le secteur offensif, déjà riche de Franck Ribéry et Mamadou Niang. La mayonnaise prend tout de suite: sept buts en une demi-saison pour le premier, six pour le second. Ils inscriront chacun un doublé lors d’une victoire mémorable contre Nancy au Vélodrome (6-0).



Les erreurs de casting

L’arrivée de Nakata à l’OM en janvier 2005 aurait pu être une bonne nouvelle. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’Hidetoshi, la star japonaise, mais de son homonyme Koji. Son premier match contre Saint-Etienne suffit à comprendre que ce n’est pas, mais alors pas du tout le même niveau. Il effectue une mythique passe fantôme dans la neige. Une simple recherche sur Google permet de constater que c’est la seule chose retenue de son passage en France.



Autre recrue hivernale passée à la postérité sur le web: l’Argentin Juan Angel Krupoviesa en 2008. Vous avez oublié son nom? Là encore, Google vous aidera et ressortira instantanément son tacle de boucher sur Mickaël Pagis pour son premier match en Ligue 1 contre Rennes. C’est son seul fait d’arme lors de ses six mois à Marseille.



Entre-temps, il y a eu l’arrivée de Salim Arrache à l’hiver 2007. Le milieu algérien n’a joué que 35 minutes en tout lors de cette demi-saison. Il sera prêté à Toulouse la saison suivante puis à Reims.