FOOTBALLLa rivalité PSG-OM en cinq déclarations choc

La rivalité PSG-OM en cinq déclarations choc

FOOTBALLDes «voyous» au «petit télégraphiste», «20 Minutes» revient sur les joutes verbales entre les deux clubs, avant la rencontre de ce dimanche...
Loic Becart

Loic Becart

Les matchs entre le PSG et l’OM ont souvent largement dépassé les limites des lignes de touche. Que ce soit avant ou après la rencontre, les joueurs, entraîneurs et dirigeants des deux clubs ont toujours eu un petit tacle verbal pour leur adversaire. Même si les dernières éditions ont été plus sages, voici un petit florilège des sorties médiatiques du «Classique».

«Les Marseillais sont des voyous»

Tout le monde connaît le fameux «On va leur marcher dessus» lancé par l’entraîneur parisien Artur Jorge avant le fameux PSG-OM de 1992, un des plus violents sur le terrain. Mais la réaction du gardien du PSG Bernard Lama après cette rencontre vaut aussi son pesant d’or: «Les Marseillais sont des voyous et je suis bien placé pour le dire puisque j’en côtoie en équipe de France. C’est honteux! Ils donnent l’image de ceux qui les dirigent. Je suis heureux de ne pas être Marseillais.»

«S’il faut mourir sur le terrain…»

En 2000, Bernard Casoni est entraîneur de l’Olympique de Marseille. Il avait connu les duels contre le PSG en tant que joueur de 1990 à 1996. «Paris, c’est spécial. S'il faut mourir sur le terrain, on va mourir sur le terrain. Ceux qui passeront au travers n'auront plus rien à faire à Marseille.» Pas de chance, l’OM avait perdu au Parc (2-0)…

«Rothen, ce petit télégraphiste»

S’il y avait quelque chose de pourri au Royaume du Danemark selon Shakespeare, il y en avait aussi dans les vestiaires du Vélodrome selon certains Parisiens en octobre 2005. L’entraîneur du PSG Laurent Fournier et le défenseur Jérôme Rothen alimentent la polémique en parlant d’ammoniac dans le vestiaire. Le président marseillais Pape Diouf envoie alors l’insulte ultime: «Je pense qu’on se rend compte du ridicule des déclarations de certains joueurs ou membres du PSG. Un garçon comme Rothen, ce petit télégraphiste, doit se couvrir de ridicule.»

«La passion contre l’argent»

«On sait l’importance que les matchs contre Paris ont ici. Même pour nous car la rivalité a toujours existé. C’est le match de la passion contre l’argent.» C’est signé Rod Fanni, en 2011. Ça sentirait presque le match de coupe…

«Quand on découpait du Parisien…»

L’ancien Marseillais Eric di Méco est revenu en 2012 sur le «Classique» qu’il a connus dans les années 1990 avec Bernard Tapie. « Réussir à Marseille et surtout contre Paris, c’était ce qui faisait bander Bernard Tapie. On savait que quand on découpait du Parisien, on lui faisait plaisir.»