A quelques jours de la grande vague de promotions, les boutiques débutent leur mue de fin d'année et espèrent que le succès de 2015 se reproduira.

Le calme avant la tempête. Alors que les Jours XXL commencent le 25 novembre, les enseignes fourbissent leurs armes avant la grande bataille des prix réduits. Quelles sont-elles, ces armes? Affiches, pastilles, envois de SMS automatiques, vendeurs sur le qui-vive... Il va falloir séduire le chaland, être plus disponible que d'habitude et gérer un afflux de clients bien supérieur à la normale.

La boutique Alix Maroquinier, dans le complexe commercial Centre Deux de Saint-Etienne, a prévu d'appliquer -50% au deuxième article acheté, sur l'ensemble du magasin, et de réaménager le planning de ses employés. Sans oublier un rapide lifting déco: «Cette année, on a fait faire de belles affiches», précise le commerçant. «L'an dernier, c'était notre première session, on n'était pas bons sur la signalisation et, malgré cela, l'affluence a triplé. On attend donc de beaux résultats cette année.»

Un enjeu crucial

D'autres commerces la jouent plus relax, comme la boutique GV Sport de Toulon. «A l'heure qu'il est, on ne sait pas encore si on va le faire. On s'organisera à la dernière minute si nécessaire», affirme Emmanuelle Chaussadas, qui dirige le magasin. Ici pas de balisage ou de pastille, mais un système bien huilé d'alerte par textos pour les clients fidélisés, afin de les prévenir des réductions appliquées en caisse. «On a prévu de la PLV (publicité sur le lieu de vente) en vitrine et dans tout le magasin, et on va mobiliser un ou deux vendeurs supplémentaires le dimanche 27», détaille Priscillia Zajd, gérante de la boutique de vêtements Izac dans une galerie commerciale particulièrement fréquentée de la capitale.

L'enjeu des Jours XXL est crucial pour les enseignes: donner un coup de boost à la consommation avant la dernière ligne droite de l'année. Pour sa deuxième participation aux Jours XXL, la responsable parisienne espère une forte affluence. «Cette année a été particulièrement difficile. Novembre est une période creuse pendant laquelle les clients font surtout du repérage. Le Black Friday permet de relancer l'activité, c'est un peu l'avant-première qui précède les achats de Noël...» Les enseignes croisent donc les doigts, pour le plaisir des consommateurs.

>>>Retrouvez l'intégralité de notre dossier «Shopping Noël» réalisé dans le cadre de notre partenariat avec les centres commerciaux Klepierre.