Rêver d’un changement de carrière pendant une pause à la machine à café, c’est une chose. Concrétiser son projet, c’en est une autre. Avant de se lancer dans la grande aventure de la formation professionnelle, mieux vaut se renseigner et trouver une voie en adéquation avec son poste actuel. Histoire de ne viser ni trop haut, ni trop bas.

Se faire conseiller…par ses chefs

«Dès le départ, je recommande de ne pas rester seul dans son coin. Il faut réfléchir avec son supérieur hiérarchique, mais aussi le service des ressources humaines pour avoir une approche individuelle et en phase avec son entreprise.» Une façon de se réorienter sans quitter le marché du travail. Les cours ont lieu sur le temps libre, que ce soient les soirées, les RTT ou les week-ends. «Au fil du temps, on se forme, on évolue, et on acquiert de nouvelles responsabilités», explique Catherine Desjacques, directrice du développement à la DGA enseignement, recherche et formation de la CCI Paris Ile-de-France.

«  Faire de la formation continue sa priorité dans la vie #apprendre #formation #grandir #apprentissage #enseignement https://t.co/kblKQgayjq — Samsenie (@Samsenie) 28 août 2017 »

L’idée n’étant pas de changer de vie radicalement mais de faire évoluer sa carrière. Une pratique devenue courante, selon Rachid Hanifi, directeur des affaires institutionnelles et des relations extérieures à la CCI Paris. «Tout le monde est amené à changer de métier deux ou trois fois dans sa carrière. C’est une pratique qui n’est pas prês de ralentir.»

Plusieurs moyens de financement

«Les entreprises elles-mêmes financent souvent le projet de leurs salariés. Voilà pourquoi il faut absolument établir son projet en lien étroit avec la structure dans laquelle on travaille», explique Rachid Hanifi de la CCI Paris. Cela dit, dans les cas où l’employeur serait réticent à former son salarié, plusieurs options existent. Les OPCA, les Organismes paritaires collecteurs agréés, peuvent conseiller et aider au financement de la formation continue au sein des entreprises.

Autres leviers, les Fongecif, ou Fonds de gestion des congés individuels de formation, qui financent les projets professionnels. Peu importe le moyen, on finit toujours par y arriver selon Rachid Hanifi. «Dans tous les cas, il faut d’abord cerner ses envies et se soucier du financement par la suite. On finit toujours par trouver une solution.»