Se lover sous un plaid, une bonne tasse de thé chaud à la main chez soi, c’est sympa. Quand ça arrive tous les soirs parce qu’il fait trop froid et humide dans son logement, c’est moins cool. Pour améliorer son confort de vie, la rénovation énergétique est une des solutions.

«Dans une maison, la température indiquée sur le thermomètre et celle ressentie sont différentes. C’est dû au fait que les murs restent froids alors que le reste de l’intérieur de la pièce est chauffée. La basse température des murs rayonne dans la pièce et nous fait frissonner», explique Florence Clément, responsable de l’information du grand public à l’Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie (Ademe).

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Etre juste bien

Pour elle, la rénovation énergétique améliore «sans hésiter» le confort thermique d’une habitation. En effet, difficile d’atteindre le bien-être quand un courant d’air passe sous la porte ou quand une pièce n’est pas étanche. «Le confort thermique, cela signifie n’avoir ni trop chaud, ni trop froid. Cela veut dire qu’on se sent bien chez soi.»

«  Rencontre avec un couple d'Epinay-sur-Seine qui a opéré des travaux de rénovation énergétique pour +de confort, +économies...et la planète ! pic.twitter.com/54AKU1HBiK — Emmanuelle Cosse (@emmacosse) 10 février 2017  »

Florence Clément prévient. «Quand on sent des courants d’air ou que de la moisissure apparaît, on a tendance à se précipiter et immédiatement faire changer les fenêtres de notre habitation. C’est un mauvais réflexe. En réalité, l’isolation d’un logement ne dépend qu’à 10 ou 15% des fenêtres. Alors que le toit atteint plutôt 25 ou 30%.»

Evaluer ses besoins

D’où l’importance de faire un audit énergétique, un bilan de la consommation énergétique du logement. «C’est une procédure bien plus complète que le Diagnostic de performance énergétique (DPE) que l’on peut consulter sur les annonces d’appartements ou de maison. Là, tout est passé en revue et on sait exactement quelles sont les priorités», explique Virginie Potiron, juriste chez UFC-Que choisir et spécialiste des questions d’énergie.

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Pour réaliser les travaux, elle conseille de s’assurer que les ouvriers sont sérieux. «Le mieux, c’est encore le bouche à oreille. On peut demander à sa famille ou à ses voisins s’ils ont quelqu’un à conseiller.» Le prix d’une telle rénovation dépend de la nature des travaux à effectuer ainsi que de l’état du logement. Selon Florence Clément, il démarre autour de 10.000 euros mais dépasser les 30.000 euros.