Ok, la Corse niveau soirée c’est pas Ibiza. Mais pas non plus Saint-Pierre-et-Miquelon. Pour les fêtards chineurs de bonnes adresses «20 Minutes» a mijoté une petite sélection ( pas exhaustive et plutôt axée électro), des lieux immanquables de l’île. Bien aidé par Olivier Bertholet, le boss d’Art et Noces troubles, une association qui œuvre dans la production musicale et le développement artistique. C’est parti.

La Sassa

On commence ce tour d’horizon par le Cap et le village de Nonza. Cherchez la Tour Paolina et vous trouverez La Sassa. «C’est un lieu magique, perché sur un piton rocheux où la vue est incroyable, raconte Olivier Bertholet. L’ambiance est vraiment bonne, on peut manger, boire un coup, et de très bon DJs y jouent».

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Le Black Sheep

Direction Bastia et le Black Sheep, une sorte de pub irlandais. Et là vous me dites: Mais que fait un pub dans cette sélection ?  «Nous y organisons régulièrement des concerts. C’est hyper confidentiel mais nous y avons fait venir des DJs pointus comme Pone ou Chloé, explique notre spécialiste. Pour danser, ça fonctionne très bien. Le lieu ferme théoriquement à 2 heures mais on arrive toujours à tirer sur la corde».

Le B52

Partons maintenant pour la pointe sud de l’île et le port de Bonifacio. Bar « lounge » le jour, le B52 se transforme en dancefloor extérieur une fois la nuit tombée. Le cadre est beau, l’ambiance «assez jeune». Seul bémol, la fréquentation, très importante en haute saison.

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La route des sanguinaires

Non, il ne s’agit pas d’une boîte mais bien d’une route ( comme son nom l’indique en réalité), qui file le long de la côte à l’ouest d’Ajaccio en direction de la pointe de la Parata. «Ici, il faut fouiller», précise Olivier Bertholet. C’est sur la plage que se dressent les paillotes. «L’accueil est toujours super, la vue est incroyable, vous avez les pieds dans l’eau et pour ce qui est de la musique, il y’a de tout. Depuis les sonorités caribéennes jusqu’aux années 80.»

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Chez Tao

Voici enfin le monument, le club mythique de l’île. Une cave transformée en 1935 en cabaret puis en boîte de nuit dans laquelle les plus grandes célébrités françaises (Gainsbourg, Dutronc, Higelin…) ont connu des soirées d’ivresse. Le dernier nommé à même écrit une chanson intitulée La ballade de Chez Tao. Aujourd’hui le lieu a changé pour devenir le rendez-vous des fêtards en quête d’un after. «On y croise des gens improbables, mais la programmation est toujours super», note Olivier Bertholet.