Paris vit au rythme de la FIAC
événement•Le Quotidien de l'art, partenaire de 20 Minutes pour la FIAC, nous emmène dans les travées du Grand Palais...Roxana Azimi (Le Quotidien de l'art)
Pour les amateurs d’art contemporain, cette semaine est celle à ne pas rater et le Quotidien de l'art, partenaire de 20 Minutes, pendant la FIAC nous fait pénétrer les coulisses de l'événement.
Galeries et institutions parisiennes se sont donné le mot pour satisfaire l’appétit insatiable des collectionneurs en quête de nouveautés ou de confirmations. Un élan dont la locomotive est la FIAC, organisée au Grand Palais. Cette foire est à la fois un reflet des tendances actuelles et un baromètre du marché.
Des œuvres d'hier et d'aujourd'hui
Que peut-on fureter chez les 171 exposants de la foire parisienne? Des grands noms de l’histoire de l’art tout d’abord: de Picasso à Jean Dubuffet en passant par Le Corbusier, qui fut aussi bien peintre qu’architecte. Car à la différence de beaucoup de salons portés sur l’art le plus branché, la FIAC ne fait pas fi du passé.
Au pied des mammouths il y a toujours de l’herbe à brouter. Aussi certains exposants profitent-ils de l’occasion pour remettre sur selle des figures plus marginales et oubliées, comme le peintre psychédélique des années 1960-1970 Frédéric Pardo, les dessins fragiles de l’artiste américain James Castle, assimilé à l’art brut.
Malgré sa mort régulièrement programmée, la peinture est partout, dans sa veine la plus abstraite. La photo n’est pas non plus en reste, avec quelques expositions monographiques de qualité comme celle de la Californienne Anne Collier, qui donne de nouveaux contours à ce médium.
Un foire en forme
Quant au marché, il se porte bien, merci! Même si selon la base de données Artprice, la France ne détient que 2% du marché mondial de l’art contemporain, du moins en ventes aux enchères, le gotha des collectionneurs internationaux a répondu présent. PDG du groupe LVMH, Bernard Arnault a longuement arpenté le salon le jour du vernissage.
Son rival François Pinault s’est aussi donné à cœur joie, en achetant notamment une peinture très conceptuelle d’un artiste français méconnu des années 1960, Michel Parmentier. Mais la FIAC ne repose pas que sur le vivier hexagonal. Chinois, Turcs, Moyen-Orientaux ont fait le voyage pour un événement qui est devenu en une dizaine d’années un must.